Propriété physico-chimiques de l'ADN

Si on chauffe une solution d'ADN, à une certaine température, les liaisons hydrogène qui assurent la cohésion des deux brins appariés se rompent, les deux brins se séparent, on parle de fusion de l'ADN, caractérisée par la température de fusion (ou Tm). L'ADN est dénaturé. Cette dénaturation est cependant réversible dans certaines conditions, les deux brins peuvent se réassocier suivant les règles de complémentarité. La température de fusion varie selon l'ADN étudié. Elle augmente lorsque le pourcentage de bases (G+C) augmente. Ceci est lié au nombre de liaisons hydrogène possibles formées par les bases G et C (3 liaisons hydrogène entre C≡G au lieu de 2 entre A=T)[1]. [1]

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La présence des bases puriques et pyrimidiques permet aux acides nucléiques (ADN et ARN) d'absorber dans l'ultra-violet (UV) à 260 nm. Les protéines absorbent un peu à 260 nm, mais surtout à 280 nm. Cette absorption dans l'UV permet de doser les acides nucléiques et d'estimer la contamination par les protéines lors de la purification des acides nucléiques.