Chapitre 2 Améliorer la capacité d’expression
·
Prendre
en compte la situation de communication
·
Produire
un message écrit
·
Communiquer
par oral
·
Produire
un message visuel et audiovisuel
1
La situation de communication
Une situation
de communication s’établit quand quelqu’un s’adresse à quelqu’un d’autre à un
moment et en un lieu donnés avec une intention particulière. Elle se compose
donc de :
a)
l’émetteur
(destinateur) : la personne qui parle ou écrit;
b)
le
récepteur (destinataire) : la personne à qui l’émetteur s’adresse;
habituellement, le récepteur et le destinataire sont la même personne, mais il
arrive que nous entendions ou lisions des messages qui ne nous sont pas
destinés;
c)
le
message : l’information transmise par l’émetteur au destinataire dans un code
commun: le langage;
d)
les
circonstances : le lieu et le moment dans lesquels le message est produit.
Pour bien comprendre un message/énoncé écrit ou oral, il est
nécessaire de bien définir la situation de communication en se posant les
questions suivantes:
1)
qui
parle?
2)
à
qui?
3)
pourquoi?
4)
où?
5)
quand?
Deux cas d’énonciation
On appelle énoncé ce qu’on dit ou ce qu’on écrit (quelques mots,
des phrases, un texte…). Il existe deux types d’énoncés:
·
on a
besoin de connaître la situation d’énonciation pour comprendre l’énoncé. On dit
que l’énoncé est ancré dans la situation d’énonciation.
Ex: « Je suis effrayé(e), inquiet (e). Pas
moyen de trouver Ali ! Vos enfants le cherchent dans le jardin. »
·
on
n’a pas besoin de connaître la situation d’énonciation pour comprendre
l’énoncé. On dit que l’énoncé est coupé de la situation d’énonciation.
Ex: «Ce matin-là, Monsieur Omar
demanda à Said où était Ali et remarqua que ses enfants le cherchaient dans le
jardin. »
2
Les indices de la situation de communication :
Certaines expressions contenues dans le message/énoncé renvoient à
la situation de communication: ce sont les indices de personne, de lieu, de
temps et les temps verbaux:
a)
Les indices de personne : ce sont les
pronoms personnels, déterminants et pronoms possessifs de 1ère et 2ème personne
:
Ø désignant l’émetteur: je, nous, notre, la mienne…
Ø désignant le récepteur: tu, vous, votre, le tien…
b)
Les indices de lieu :
Ø lieu où l’émetteur parle ou écrit: ici, de ce côté…
Ø lieu éloigné de l’émetteur: là, là-bas, de l’autre côté…
c)
Les indices de temps :
Ø moment où l’émetteur parle ou écrit: aujourd’hui, maintenant…
Ø moment situé après: demain, la semaine prochaine…
Ø moment situé avant: hier, l’an dernier…
Ø Les temps verbaux : ils renvoient eux aussi à la situation de
communication. C’est notamment le cas du présent et du passé composé (qui
établissent une relation entre les évènements rapportés et le moment de la
parole ou de l’écriture).
3
Produire un message écrit : LA REDACTION
D’UN RAPPORT SCIENTIFIQUE
Le rapport
écrit est le reflet du travail accompli.
Dès lors, il doit être présenté avec le plus grand soin, notamment en
veillant à une expression écrite et une orthographe correctes.
3.1
INTRODUCTION
L’un
des points essentiels dans l’apprentissage de la méthodologie scientifique
consiste à communiquer de façon claire et cohérente ses résultats de recherche.
Ce
guide propose aux étudiants une démarche permettant de les soutenir dans la
rédaction d’un travail scientifique, qu’il soit de type rapport de recherche,
mémoire, thèse ou encore rapport de laboratoire ou de travaux pratiques. En
effet, pour l’essentiel, la structure de ces documents est la même; s’il y a
lieu, les particularités de chacun seront précisées tout au long du texte. Nous
ne parlerons pas ici de la rédaction d’articles scientifiques, car chaque
comité d’édition a ses critères spécifiques de mise en page que l’on peut
consulter dans la revue même ou sur son site Internet.
3.2
NATURE ET ORDRE DE PRÉSENTATION DES PARTIES DU
TRAVAIL
Le
texte scientifique doit suivre un modèle bien structuré qui se veut un reflet
de notre pensée. De plus, les parties constituantes, mentionnées ci-après,
doivent être faciles à consulter et la présentation attrayante.
3.2.1
L’organisation du document
Les
différentes parties d’un rapport peuvent être assemblées selon la séquence
indiquée ci-dessous :
a)
Les parties préliminaires
·
la
page de titre (page de garde).
·
DEDICACES
(إهداء).
·
des remerciements (éventuellement) ;
·
un
errata (éventuellement) ;
·
le
résumé ;
·
le
sommaire ou la table des matières ;
·
des
listes diverses (éventuellement) ;
b)
l’introduction ;
c)
le corps du texte ;
d)
l’interprétation ;
e)
les conclusions ;
f)
la bibliographie ;
g)
des annexes (éventuellement).
3.2.2
Parties préliminaires
1) Page de titre
Le
titre doit être bref et précis; il ne doit pas compter plus de 200 caractères.
La page de titre doit contenir les éléments suivants :
• Le nom de l’Université et celui du département dans le cas d’un
travail ou d’un rapport;
• Le titre;
• La nature du travail et le nom du programme dans le cas d’un
mémoire ou d’une thèse;
• Le nom de l’étudiant;
• La date.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
|
MINISTERE
de l’ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
CENTRE
UNIVERSITAIRE ABDELHAFID BOUSSOUF – MILA
Institut
des Sciences et de la Technologie
Département
Sciences et Techniques ST
|
INFLUENCE DE LA VITESSE DE DEFORMATION
SUR LE COMPORTEMENT MECANIQUE D’UN
ACIER DOUX ET D’UN ACIER FAIBLEMENT ALLIE A HAUTE LIMITE ELASTIQUE
|
Mémoire présenté par :………………………………….
Pour l’obtention du master 2 en « Génie mécanique »
Spécialité « Génie mécanique»
Sous la direction de Mr. ……………………………………………
|
2) Résumé
Un
résumé est exigé dans la présentation d’un mémoire ou d’une thèse. Il doit
contenir un énoncé concis des aspects suivants : objectifs, portée de la
recherche, méthodologie expérimentale, résultats essentiels et conclusion.
3)
Remerciements
Dans
un mémoire ou une thèse, il faut remercier en premier lieu les individus qui
vous ont assisté dans vos recherches, ensuite les organismes qui ont fourni un
support financier.
4)
Table
des matières
La
table des matières est souvent la partie la plus consultée d’un ouvrage. On y
trouve les titres et les sous-titres identifiés numériquement et présentés de
manière hiérarchisée tels qu’on les retrouve dans le texte avec la page
correspondante. Un logiciel de traitement de texte tel que Microsoft Word
permet de créer aisément une table des matières.
TABLE DES MATIÈRES
LISTE DES TABLEAUX......................................................................................................................III
LISTE DES ANNEXES........................................................................................................................III
INTRODUCTION.................................................................................................................................1
1. NATURE ET ORDRE DE PRÉSENTATION DES PARTIES DU TRAVAIL................................................2
1.1 Parties préliminaires...............................................................................................................2
1.1.1 Page de titre.....................................................................................................................2
1.1.2 Résumé............................................................................................................................2
1.1.3 Remerciements................................................................................................................2
1.1.4 Table des matières...........................................................................................................2
1.1.5 Liste des figures; liste des tableaux; liste des annexes....................................................3
1.2 Introduction............................................................................................................................3
1.3 Matériel et méthodes..............................................................................................................3
1.4 Résultats.................................................................................................................................4
1.5 Discussion..............................................................................................................................4
1.6 Conclusion..............................................................................................................................4
1.7 Références..............................................................................................................................5
1.7.1 Références dans le texte..................................................................................................5
1.7.2 Liste de références à la fin du texte.................................................................................5
2.NORMES GÉNÉRALES DE RÉDACTION ET DE PRÉSENTATION........................................................7
2.1 Style........................................................................................................................................7
2.2 Présentation : caractères, marges, titres, ponctuation.............................................................7
2.3 Pagination...............................................................................................................................8
2.4 Normes d’écriture en sciences de la vie.................................................................................8
2.5 Abréviations, sigles et acronymes..........................................................................................9
2.6 Équations................................................................................................................................9
2.7 Figures et tableaux.................................................................................................................9
2.8 Nombres et unités de mesure...............................................................................................10
3. RÉDACTION D’UN RAPPORT DE TRAVAUX PRATIQUES EN LABORATOIRE...................................12
3.1 Introduction..........................................................................................................................12
3.2 Matériel et méthodes............................................................................................................12
3.3 Résultats...............................................................................................................................12
3.4 Discussion............................................................................................................................12
3.5 Conclusion............................................................................................................................13
3.6 Questions..............................................................................................................................13
3.7 Références............................................................................................................................13
4. BIBLIOGRAPHIE..........................................................................................................................14
ANNEXES........................................................................................................................................15
III
5) Liste des figures; liste des tableaux; liste des
annexes
Vous
devez présenter une liste distincte pour les figures, pour les tableaux et pour
les annexes si leur nombre le justifie. Les figures et les tableaux sont
numérotés selon l’ordre d’apparition dans le texte : figure 1, figure 2,
tableau 1, tableau 2, etc. Si un travail comporte plusieurs sections, il est
possible de recommencer la numérotation des figures et des tableaux à chaque
section : figure 1.1, figure 1.2, figure 2.1, figure 2.2, etc.
3.2.3
Introduction
L’introduction
présente le sujet du travail ou de la recherche. Elle a pour rôle de susciter
l’intérêt du lecteur pour le sujet et de préciser la nature et la portée du
problème étudié, en indiquer les limites. On insèrera dans cette section la
problématique, les objectifs et un aperçu de la méthodologie utilisée.
Dans
un mémoire ou une thèse, la problématique doit être élaborée. C’est d’abord une
rétrospective du problème, c’est-à-dire un inventaire critique des travaux
antérieurs qui servira à formuler précisément la problématique : pourquoi il
est nécessaire de faire cette recherche, quels sont les enjeux soulevés, etc.
C’est aussi la formulation des hypothèses de travail, principales et
secondaires, et des objectifs reliés à chacune des hypothèses dans un cadre
d’étude délimité et limité.
3.2.4
Matériel et méthodes
C’est
dans cette section que vous décrivez en détail tout ce qui a servi à faire
l’expérience ou les expériences, tant en laboratoire que sur le terrain. Ces
détails doivent être assez précis pour permettre à d’autres personnes de
répéter l’expérience et d’en vérifier les conclusions. La méthodologie
expérimentale comprend les quatre volets suivants (Dubois, 2005) :
• Une description des sujets et de l’échantillonnage : population
et site d’étude;
• Une description de l’instrumentation et l’indication de ses
limites;
• Les étapes méthodologiques;
• Les techniques et
méthodes de prise, d’analyse et de traitement des données.
Si vous avez utilisé une méthode déjà publiée, vous pouvez en
faire une courte description tout en inscrivant dans votre texte la référence
de l’article scientifique d’où la méthode est tirée. Dans 4
le cas de rapports de travaux pratiques, les références
peuvent provenir de notes de cours ou de protocoles de laboratoire.
3.2.5
Résultats
La
section des résultats ne doit jamais contenir des descriptions méthodologiques
ou des interprétations. La règle fondamentale à suivre dans la présentation des
résultats consiste à donner tous les faits qui se rapportent au sujet de
recherche, que ces derniers concordent ou non avec l’hypothèse de départ ou le
point de vue du chercheur.
Les
données retenues, groupées au besoin, sont présentées sous forme de tableaux
et/ou de figures (graphiques). Le texte qui les accompagne souligne les points
importants; les commentaires sont réservés à la section suivante.
3.2.6
Discussion
C’est
dans la discussion que vous montrez les relations et les généralisations que
vous pouvez tirer des résultats obtenus. Vous commentez la précision des
méthodes utilisées, la signification et la portée des résultats.
Dans
le cas d’un mémoire ou d’une thèse, vous comparez vos résultats avec ceux de
travaux déjà publiés tout en n’oubliant pas d’indiquer toutes les références.
Vous mentionnez également toute application possible de vos recherches.
3.2.7
Conclusion
S’il
s’agit d’un travail ou d’un rapport, la conclusion servira à faire ressortir succinctement
les principaux résultats et commentaires. Vous énoncez clairement vos
conclusions en résumant vos preuves pour chacune d’entre elles.
S’il
s’agit d’un mémoire ou d’une thèse, la conclusion sera moins de type synthèse
puisque c’est la fonction du résumé. On y fera plutôt état des limites et des
faiblesses de la recherche; on suggérera d’autres avenues, d’autres recherches
permettant d’étendre ou d’obtenir de meilleurs résultats, ou permettant des
applications intéressantes. 5
3.2.8
Références
Faisons d’abord la distinction entre une bibliographie et une
liste de références. Une bibliographie est la liste exhaustive de tous les
ouvrages consultés sur un sujet particulier. Quant à la liste de références,
que vous utiliserez dans vos travaux, elle regroupe les ouvrages qui ont servi
à la rédaction du texte et auxquels il est fait appel de façon explicite dans
le texte. Il est très important de citer et de présenter correctement les
références. Vous devez mentionner toutes les personnes et tous les organismes
desquels vous avez tiré des renseignements; c’est une question de justice et
d’éthique.
3.2.8.1 Références dans le texte
Dans
le texte, les références se limitent au nom de l’auteur et à l’année de
publication.
Une
référence peut être incorporée au texte : « D’après Cajolet et al.
(1997), la phrase doit être bien structurée et courte. »
Ou
encore, la référence peut être placée entre parenthèses à la fin d’un énoncé :
« La phrase idéale devrait contenir une quinzaine de mots (Lussier, 1997a). »
On
utilise « et al. », abréviation d’une expression latine signifiant « et
les autres », lorsqu’un article a plus de deux coauteurs.
Le
petit « a » signifie que vous avez consulté deux articles de Lussier parus en
1997 et que l’article en référence est le premier mentionné dans votre texte;
le deuxième article mentionné dans votre texte s’écrira : Lussier, 1997b. Cette
indication est nécessaire pour éviter toute confusion entre deux articles
consultés et publiés la même année par un ou plusieurs auteurs.
3.2.8.2 Liste de références à la fin
du texte
À
la fin du texte, la liste des références doit contenir les noms des auteurs de
tous les ouvrages consultés et cités dans le texte. Les références sont
placées par ordre alphabétique du nom de l’auteur (le nom du premier auteur
s’il y en a deux ou plus). Rappelons qu’il faut normalement avoir consulté
l’original des références citées; on ne peut se porter garant des affirmations
rapportées par d’autres personnes. C’est d’ailleurs l’un des problèmes de ce
que l’on trouve sur Internet : il est difficile de savoir d’où vient
l’information. C’est pourquoi les références trouvées sur Internet seront
considérées valables uniquement si elles proviennent de sites sûrs tels que des
sites universitaires ou gouvernementaux. 6
Il faut s’en tenir à une
écriture simple et complète des références, sans soulignement, sans caractère
gras et sans italique dans les titres (sauf pour les noms de genre et d’espèce,
voir section 2.4), les noms et les numéros de revues. Il est également
recommandé de ne pas employer d’abréviations, de sigles ou d’acronymes pour
éviter la confusion.
Résumé
Ce document est
une compilation de règles et de conseils applicables à la rédaction de
documents techniques. L’étudiant y
trouvera les règles essentielles pour le guider à travers sa rédaction ainsi
que quelques idées permettant de mieux mettre ses travaux en valeur. Cependant, la question n’est pas traitée de
façon exhaustive, afin de laisser libre cours à la créativité et au bon sens
des rédacteurs …
Sommaire
1.
L’organisation du document
2. La page de
titre
3. Les
remerciements et l’errata
4. Le sommaire
et la table des matières
5. Les autres
listes
6. Le résumé,
l’introduction et la conclusion
7. Le corps du
texte
8. La
bibliographie
9. Les annexes
10. La mise en
page : une touche finale à ne pas négliger
I.
La page de titre
La page de
garde doit comporter au minimum les éléments nécessaires à l’identification du
document suivants :
1.
Titre
2.
Auteurs
3.
Encadrant(s)
éventuel(s)
4.
L’intitulé
du type de mémoire
5.
Niveau
et intitulé de la formation
6.
L’année
universitaire en cours
Le titre doit refléter et annoncer le contenu du texte avec le
maximum de précision et de concision. Les mots informatifs doivent être placés
en début de titre ; c’est une position forte qui retient l’attention.
La page de
titre reprend toutes les informations.
Elle doit présenter :
a.
l’organisation
concernée ;
b.
la nature du document ;
c.
le
titre du travail ;
d.
le(s)
nom(s) du/des auteur(s) ;
e.
la
date.
II.
Les remerciements et l’errata
Les
remerciements sont une dédicace aux personnes qui ont contribué au bon
déroulement du travail. Bien que cette
formule ne soit pas obligatoire, un mot de reconnaissance est toujours
sympathique… L’errata est la liste des erreurs relevées après l’impression. Il vaudrait mieux ne pas devoir y recourir
mais, en cas de besoin, le bon sens devrait guider sa présentation pour que le
lecteur s’y retrouve clairement.
III.
Le sommaire et la table des matières
Le sommaire est
destiné à présenter le travail de façon synthétique pour que le lecteur ait une
idée de l’articulation du texte. A notre sens, cette partie ne devrait pas
excéder une page et les numéros de page ne doivent pas nécessairement y
figurer. La table des matières, quant à elle, devrait permettre au lecteur de
retrouver facilement un point précis de l’ouvrage. Les numéros de pages ont
alors toute leur importance. Les titres
des chapitres et paragraphes doivent donc être choisis de sorte qu’une simple
lecture du sommaire ou de la table des matières évoque clairement
l’articulation du texte. Le nombre de
niveaux présentés dans un sommaire ou une table des matières sera fonction de
l’importance du travail et du but recherché.
Ø Pour un rapport d’une
cinquantaine de pages, le niveau le plus bas référencé doit couvrir environ une demi à deux pages.
Ø Il peut être intéressant de combiner ces deux parties en présentant
un sommaire au début du rapport et une table des matières à la fin, si
l’ampleur du document le justifie.
IV.
Les autres listes
Cette rubrique
traite de listes particulières (liste des figures, liste des tables,
nomenclature) qui permettent au lecteur de s’y retrouver plus facilement dans
un ouvrage volumineux.
La liste des
figures ou des tables reprend :
·
le
numéro de l’élément ;
·
son titre ;
·
sa
page d’apparition dans le texte.
Une nomenclature explicite les notations et symboles employés ainsi
que leur signification.
Ø Le recours à une nomenclature est un bon moyen d’éviter l’emploi
d’une même notation pour deux notions différentes. Idéale ment, les notations seront explicitées
lors de leur première apparition dans le texte et reprises dans une
nomenclature en début de document.
V.
Le résumé, l’introduction et la conclusion
En tant que parties fondamentales du document, un soin tout
particulier doit leur être apporté.
- Le résumé précise le but du travail et les moyens mis en œuvre pour
le réaliser. Il présente les résultats
principaux et les conclusions qui en sont tirées. Il est rédigé dans un style neutre, concis et
précis.
- L’introduction pose le problème traité et justifie son
importance. Elle annonce également la
structure du document pour préparer le lecteur à « entrer » dans l’ouvrage.
- Les conclusions doivent résumer les principaux résultats du
travail.
Ø Juste après le résumé, une petite liste de mots-clés est toujours
intéressante.
Ø Les conclusions peuvent être prolongées par quelques
perspectives.
VI.
Le corps du texte
Le texte doit
faire référence aux éléments suivants :
· les figures ;
· les tables ;
· les ouvrages cités dans la
bibliographie.
a)
Au
début des sections principales, quelques lignes à propos de l’objet et
l’articulation
de la section
prépareront le lecteur.
b)
Dans
le texte, les divisions excessives sont à proscrire : évitez les paragraphes de
deux
lignes.
c)
Les
phrases doivent être bien structurées.
Si plusieurs idées forment une même
phrase, il est
utile de la scinder.
d) La langue française étant très riche, l’emploi de synonymes évitera
les répétitions excessives
d’un même terme.
VII.
L’interprétation
Le traitement
des données, l’interprétation, l’avis personnel de l’étudiant représentent une
grande part du travail accompli et permet de juger l’investissement personnel
de l’étudiant par rapport au sujet traité.
Vu son importance, cette partie occupe une place à part entière dans le
rapport, juste avant les conclusions (et non un bref paragraphe au sein-même
des conclusions).
VIII.
La bibliographie
Elle dresse une
liste exhaustive des ouvrages utilisés (et seulement ceux-là). Comme le montre la Table 1, plusieurs
méthodes peuvent être utilisées pour présenter une bibliographie.
Table 1 –
Présentations possibles d’une bibliographie.
Signalement
dans le texte
|
Présentation
(simplifiée) dans la bibliographie
|
(auteur,
année)
|
Par ordre
alphabétique des noms d’auteurs : auteur, titre, année
|
(1)
|
Par ordre
d’apparition dans le texte : auteur, titre, année
|
[AUT 03] soit
les 3 premières lettres du nom de l’auteur et les 2 derniers chiffres de
l’année
|
[AUT 03]
auteur, titre, année
|
L’essentiel est
d’adopter une présentation homogène : pour chaque ouvrage, les informations
doivent être présentées dans le même ordre, par exemple :
· pour un livre : nom de l’auteur, prénom (ou initiale), titre du
livre, éditeur, année ;
· pour un article : nom de l’auteur, prénom (ou initiale), titre de
l’article, in nom du journal, numéro de volume, pages concernées, année ;
· pour une thèse, un rapport : nom de l’auteur, prénom (ou initiale),
titre du travail, université, année, nombre de pages, nombre de figures, nombre
de tableaux, nombre de planches ;
· pour les autres documents : tous les renseignements utiles pour
l’identifier clairement.
IX.
Les annexes
Les annexes
constituent un niveau de lecture plus approfondi et contiennent les
informations qui présentent un intérêt (sinon elles doivent être rejetées) mais
telles que le texte principal peut être compris sans devoir s’y reporter. Si possible, les annexes seront reliées au
texte par un appel.
On y trouve par
exemple les données sources, les résultats complets d’analyse, des calculs
intermédiaires, des rappels, des notes techniques, une liste de matériel, …
Raisonnablement, cette partie ne
doit pas excéder 20 % de l’ensemble du rapport.
X.
La mise en page : une touche finale à ne pas négliger
La transmission
de l’information au lecteur est facilitée par une mise en page efficace. Ce travail concerne deux aspects : le
document dans son ensemble (marges, polices) et la typographie du texte
(échelle de la phrase ou du mot). En l’absence de règles exactes, le principe
fondamental reste l’appel à la simplicité.
1.
Conseils pour la typographie du texte
e)
Les
listes à puces, si elles ne contiennent pas de phrases complètes, doivent
suivre les règles adoptées dans ce document : chaque élément commence par une
minuscule et se termine par un point-virgule sauf le dernier qui se termine par
un point.
f)
L’utilisation
des abréviations ne se fait qu’en cas de nécessité (exemple : nom d’une
organisation). Si elle n’est pas connue
du public, elle doit être explicitée à la première utilisation.
g)
L’italique
peut être utilisé, avec parcimonie, pour mettre en évidence dans le texte. On y recourt aussi pour les noms latins et en
d’autres langues étrangères.
h)
Un
espace est laissé entre une valeur numérique et son unité.
2.
Les figures, tables et illustrations
a) Les figures, tables et équations seront numérotées, en adoptant une
seule numérotation pour l’ensemble du texte (il n’est pas utile de reprendre la
numérotation à 1 en début de chapitre).
b) L’origine de toute
illustration doit être précisée.
c) Il faut soigner la
présentation des figures scannées : la lisibilité, la résolution, le contraste
et la luminosité. Si une illustration
n’est pas lisible, elle ne doit même pas figurer dans le document.
Ø Les figures et tables seront accompagnées d’une légende
interprétable indépendamment du texte.
Elle se place après une figure mais avant une table.
Ø Il faut veiller à l’uniformité du style dans les figures, tables et
équations (mêmes polices).
Ø Dans la mesure du possible, on évite de décaler les figures et
tables par rapport au texte. Sinon, il
vaut mieux placer la figure juste avant le texte qui s’y rapporte.
3.
Conseils et idées pour l’ensemble du document
A
propos de la pagination
Elle se fait de
l’introduction (et pas avant) jusqu’à la bibliographie. Pour les annexes, on utilise une pagination
différente.
A
propos des marges
Une disposition esthétique des marges peut se baser sur les règles
suivantes :
- - 30 mm environ pour les marges latérales ;
- des marges supérieure et inférieure au moins égales à la plus
grande des marges latérales ;
- la marge inférieure au moins égale à la marge supérieure.
A
propos des paragraphes
La
justification à gauche et à droite et l’utilisation d’un interligne supérieur
entre les paragraphes donnent une impression plus structurée à l’ensemble. De plus, il vaut mieux éviter de commencer un
paragraphe en bas de page.
A
propos des titres
Les titres ne
sont pas des phrases ; ils ne sont donc pas suivis d’une ponctuation. Pour leur numérotation, trois niveaux
suffisent sous peine d’alourdir et de rendre inutile la numérotation. Des sauts de lignes sont toujours utiles pour
faire ressortir les titres. Enfin, s’il y a lieu de souligner le titre, il n’est
pas nécessaire de souligner aussi le numéro qui le précède.
A
propos de la police
La police du
corps de texte devrait rester dans une gamme de 10 à 12 points, avec un
interligne de l’ordre de 120 % du corps.
Chapitre 2 : Améliorer la
capacité d’expression
Prendre en compte la situation de
communication
- produire un message écrit
– communiquer par oral
– produire un message visuel et audiovisuel
Le rôle d’un scientifique ou d’un
chercheur ne s’arrête pas à la réalisation de la recherche, il doit la
communiquer aux autres.
Le scientifique doit fournir
un document écrit montrant ce qu’il a fait ? Pourquoi il l’a fait ? Comment il
l’a fait ? Et quels enseignements il en a tiré ? Ainsi le scientifique ne
doit-il pas seulement ‘faire’ la science, mais ‘ écrire la science’.
L’information scientifique doit
circuler entre les membres de la communauté scientifique : L’outil est la
langue.
La véritable communication
scientifique de fin de recherche se présente sous plusieurs formes :
1.
la communication orale dans un congrès, un
séminaire ou une réunion interne,
2.
l’article scientifique ou la revue générale
3.
et enfin le mémoire, la thèse, le livre etc..
».
A partir de cette définition, on
peut déduire les deux formes que peut prendre une communication scientifique à
savoir :
·
la communication orale
·
la communication écrite ou encore les écrits
scientifiques.
1.
La communication scientifique orale
:
Cette communication s’établit
généralement entre les scientifiques ayant des intérêts communs ou appartenant
à la même discipline. Elle peut se présenter sous plusieurs formes :
1.1.
Les conférences :
Avec le congrès national ou
international, le séminaire, le symposium, le colloque ... Selon B. LINE (1992)
« Les conférences peuvent donner une opportunité à la réalisation d’une
nouvelle recherche ou à la discussion d’une recherche récente, mais les travaux
tant qu’ils ne sont pas publiés ne peuvent pas acquérir le statut de référence
».
1.2.
Les réunions :
Ce sont les réunions qui
s’établissent entre scientifiques ou chercheurs du même laboratoire ou du même
groupe de recherche ou encore entre des groupes de recherche ayant des intérêts
communs.
1.3.
D’autres types :
D’autres types de communication
orale peuvent se présenter tel que les discussions entre chercheurs, les
communications téléphoniques...
Il est intéressant de signaler que
la plupart de ces formes de communication se transforment souvent en écrits
scientifiques comme par exemple les rapports de conférences qui sont publiés
sous forme d’actes de congrès dans des livres ou journaux scientifiques.
2.
La communication scientifique écrite
:
2.1.
les écrits scientifiques :
La communication scientifique est
basée sur l’écrit. En effet, même si on trouve des communications orales,
l’écrit s’impose toujours dans la communication scientifique puisqu’il sert de
preuve et c’est par son intermédiaire que le travail de recherche original est
approuvé. La production des connaissances passe toujours par l’écrit.
Toutefois, il est à signaler que l’écrit scientifique peut se présenter sous
plusieurs formes et sur plusieurs supports avec des objectifs différents. C’est
ainsi qu’on trouve le support papier (avec la revue, l’ouvrage, la thèse...) et
le support électronique (dans ces dernières années plusieurs
Revues et
communications scientifiques sont publiés sous
forme électronique. De
point de vue fonction ou objectif on trouve l’écrit scientifique primaire (qui
publie les résultats originaux de la recherche et qui écrit par les chercheurs
pour les chercheurs); l’écrit didactique (orienté vers les étudiants ou élèves)
et enfin l’écrit scientifique de vulgarisation (orienté vers le grand public).
La communication scientifique et la
recherche sont étroitement liées entre elles voire même complémentaires. Mais
il ne suffit pas que le scientifique communique ses résultats de recherche aux
autres chercheurs sous une forme ou une autre (communication orale dans un
séminaire ou congrès par exemple), il
doit publier ces résultats car "sans publication la science est
morte".
Puisque la communication écrite
prend une place de plus en plus importante dans la commurnauté scientifique,
les chercheurs doivent publier leurs résultats ainsi que les méthodes de
recherche car l'opération de publication est l'objectif même de la recherche
scientifique.
LA REDACTION D’UN RAPPORT
SCIENTIFIQUE
Ce document est une compilation de
règles et de conseils applicables à la rédaction de documents techniques. L’étudiant y trouvera les règles essentielles
pour le guider à travers sa rédaction ainsi que quelques idées permettant de
mieux mettre ses travaux en valeur.
Cependant, la question n’est pas traitée de façon exhaustive, afin de
laisser libre cours à la créativité et au bon sens des rédacteurs …
XI.
L’organisation du document
Le rapport écrit est le reflet du
travail accompli. Dès lors, il doit être
présenté avec le plus grand soin, notamment en veillant à une expression écrite
et une orthographe correctes.
Les différentes parties d’un rapport
peuvent être assemblées selon la séquence indiquée ci-dessous :
h)
la page de titre (page de garde);
i)
des
remerciements (éventuellement) ;
j)
un errata (éventuellement) ;
k)
le résumé ;
l)
le sommaire ou la table des matières ;
m)
des listes diverses (éventuellement) ;
n)
l’introduction ;
o)
le corps du texte ;
p)
l’interprétation ;
q)
les conclusions ;
r)
la bibliographie ;
s)
des annexes (éventuellement).
a) La page
de titre
La page de garde doit comporter au
minimum les éléments nécessaires à l’identification du document suivants :
7.
Titre
8.
Auteurs
9.
Encadrant(s) éventuel(s)
10.
L’intitulé du type de mémoire
11.
Niveau et intitulé de la formation
12.
L’année universitaire en cours
Le titre doit refléter et annoncer
le contenu du texte avec le maximum de précision et de concision. Les mots
informatifs doivent être placés en début de titre ; c’est une position forte
qui retient l’attention.
b) Les
remerciements et l’errata
Les remerciements sont une dédicace
aux personnes qui ont contribué au bon déroulement du travail. Bien que cette formule ne soit pas obligatoire,
un mot de reconnaissance est toujours sympathique… L’errata est la liste des
erreurs relevées après l’impression. Il
vaudrait mieux ne pas devoir y recourir mais, en cas de besoin, le bon sens
devrait guider sa présentation pour que le lecteur s’y retrouve clairement.
c) Le
sommaire et la table des matières
Le sommaire est destiné à présenter
le travail de façon synthétique pour que le lecteur ait une idée de
l’articulation du texte. A notre sens, cette partie ne devrait pas excéder une
page et les numéros de page ne doivent pas nécessairement y figurer. La table
des matières, quant à elle, devrait permettre au lecteur de retrouver
facilement un point précis de l’ouvrage. Les numéros de pages ont alors toute
leur importance. Les titres des
chapitres et paragraphes doivent donc être choisis de sorte qu’une simple
lecture du sommaire ou de la table des matières évoque clairement
l’articulation du texte. Le nombre de
niveaux présentés dans un sommaire ou une table des matières sera fonction de
l’importance du travail et du but recherché.
Pour un rapport d’une cinquantaine de pages, le niveau le plus bas
référencé doit couvrir environ une demi
à deux pages.
Ø Il peut être intéressant de combiner
ces deux parties en présentant un sommaire au début du rapport et une table des
matières à la fin, si l’ampleur du document le justifie.
d) Les
autres listes
Cette rubrique traite de listes
particulières (liste des figures, liste des tables, nomenclature) qui
permettent au lecteur de s’y retrouver plus facilement dans un ouvrage
volumineux.
La liste des figures ou des tables
reprend :
·
le numéro de l’élément ;
·
son
titre ;
·
sa page d’apparition dans le texte.
Une nomenclature explicite les notations et symboles employés ainsi
que leur signification.
Ø Le recours à une nomenclature est un
bon moyen d’éviter l’emploi d’une même notation pour deux notions
différentes. Idéale ment, les notations
seront explicitées lors de leur première apparition dans le texte et reprises
dans une nomenclature en début de document.
e) Le
résumé, l’introduction et la conclusion
En tant que parties
fondamentales du document, un soin tout particulier doit leur être apporté.
- Le résumé précise le but du travail
et les moyens mis en œuvre pour le réaliser.
Il présente les résultats principaux et les conclusions qui en sont
tirées. Il est rédigé dans un style
neutre, concis et précis.
- L’introduction pose le problème
traité et justifie son importance. Elle
annonce également la structure du document pour préparer le lecteur à « entrer
» dans l’ouvrage.
- Les conclusions doivent résumer les
principaux résultats du travail.
Ø Juste après le résumé, une petite
liste de mots-clés est toujours intéressante.
Ø Les conclusions peuvent être
prolongées par quelques perspectives.
f) Le
corps du texte
Le texte doit faire référence aux
éléments suivants :
· les figures ;
· les tables ;
· les ouvrages cités dans la bibliographie.
i)
Au début des sections principales, quelques
lignes à propos de l’objet et l’articulation de la section prépareront le
lecteur.
j)
Dans le texte, les divisions excessives sont à
proscrire : évitez les paragraphes de
deux lignes.
k)
Les phrases doivent être bien structurées. Si plusieurs idées forment une même
phrase, il est utile de la
scinder.
l)
La langue française étant très riche, l’emploi
de synonymes évitera les répétitions excessives d’un même terme.
g) L’interprétation
Le traitement des données,
l’interprétation, l’avis personnel de l’étudiant représentent une grande part
du travail accompli et permet de juger l’investissement personnel de l’étudiant
par rapport au sujet traité. Vu son
importance, cette partie occupe une place à part entière dans le rapport, juste
avant les conclusions (et non un bref paragraphe au sein-même des conclusions).
h) La bibliographie
Elle dresse une liste exhaustive des
ouvrages utilisés (et seulement ceux-là).
Comme le montre la Table 1, plusieurs méthodes peuvent être utilisées
pour présenter une bibliographie.
Table 1 – Présentations possibles
d’une bibliographie.
Signalement dans le
texte
|
Présentation
(simplifiée) dans la bibliographie
|
(auteur, année)
|
Par ordre alphabétique des noms
d’auteurs : auteur, titre, année
|
(1)
|
Par ordre d’apparition dans le
texte : auteur, titre, année
|
[AUT 03] soit les 3 premières
lettres du nom de l’auteur et les 2 derniers chiffres de l’année
|
[AUT 03] auteur, titre, année
|
L’essentiel est d’adopter une
présentation homogène : pour chaque ouvrage, les informations doivent être
présentées dans le même ordre, par exemple :
· pour un livre : nom de l’auteur,
prénom (ou initiale), titre du livre, éditeur, année ;
· pour un article : nom de l’auteur,
prénom (ou initiale), titre de l’article, in nom du journal, numéro de volume,
pages concernées, année ;
· pour une thèse, un rapport : nom de
l’auteur, prénom (ou initiale), titre du travail, université, année, nombre de
pages, nombre de figures, nombre de tableaux, nombre de planches ;
· pour les autres documents : tous les
renseignements utiles pour l’identifier clairement.
i) Les
annexes
Les annexes constituent un niveau de
lecture plus approfondi et contiennent les informations qui présentent un
intérêt (sinon elles doivent être rejetées) mais telles que le texte principal
peut être compris sans devoir s’y reporter.
Si possible, les annexes seront reliées au texte par un appel.
On y trouve par exemple les données
sources, les résultats complets d’analyse, des calculs intermédiaires, des
rappels, des notes techniques, une liste de matériel, …
Raisonnablement, cette partie ne doit pas excéder 20 % de
l’ensemble du rapport.
j) La mise
en page : une touche finale à ne pas négliger
La transmission de l’information au
lecteur est facilitée par une mise en page efficace. Ce travail concerne deux aspects : le
document dans son ensemble (marges, polices) et la typographie du texte
(échelle de la phrase ou du mot). En l’absence de règles exactes, le principe
fondamental reste l’appel à la simplicité.
4.
Conseils pour la typographie du
texte
a) Les listes à puces, si elles ne
contiennent pas de phrases complètes, doivent suivre les règles adoptées dans
ce document : chaque élément commence par une minuscule et se termine par un
point-virgule sauf le dernier qui se termine par un point.
b) L’utilisation des abréviations ne se
fait qu’en cas de nécessité (exemple : nom d’une organisation). Si elle n’est pas connue du public, elle doit
être explicitée à la première utilisation.
c) L’italique peut être utilisé, avec
parcimonie, pour mettre en évidence dans le texte. On y recourt aussi pour les noms latins et en
d’autres langues étrangères.
d) Un espace est laissé entre une
valeur numérique et son unité.
5.
Les figures, tables et illustrations
d) Les figures, tables et équations
seront numérotées, en adoptant une seule numérotation pour l’ensemble du texte
(il n’est pas utile de reprendre la numérotation à 1 en début de chapitre).
e) L’origine de toute illustration doit être
précisée.
f) Il faut soigner la présentation des figures
scannées : la lisibilité, la résolution, le contraste et la luminosité. Si une illustration n’est pas lisible, elle
ne doit même pas figurer dans le document.
Ø Les figures et tables seront
accompagnées d’une légende interprétable indépendamment du texte. Elle se place après une figure mais avant une
table.
Ø Il faut veiller à l’uniformité du style
dans les figures, tables et équations (mêmes polices).
Ø Dans la mesure du possible, on évite
de décaler les figures et tables par rapport au texte. Sinon, il vaut mieux placer la figure juste
avant le texte qui s’y rapporte.
6.
Conseils et idées pour l’ensemble du
document
A propos de la pagination
Elle se fait de l’introduction (et
pas avant) jusqu’à la bibliographie.
Pour les annexes, on utilise une pagination différente.
A propos des marges
Une disposition esthétique des marges peut se baser sur les règles
suivantes :
- - 30 mm environ pour les marges
latérales ;
- des marges supérieure et inférieure
au moins égales à la plus grande des marges latérales ;
- la marge inférieure au moins égale à
la marge supérieure.
A propos des paragraphes
La justification à gauche et à
droite et l’utilisation d’un interligne supérieur entre les paragraphes donnent
une impression plus structurée à l’ensemble.
De plus, il vaut mieux éviter de commencer un paragraphe en bas de page.
A propos des titres
Les titres ne sont pas des phrases ;
ils ne sont donc pas suivis d’une ponctuation.
Pour leur numérotation, trois niveaux suffisent sous peine d’alourdir et
de rendre inutile la numérotation. Des
sauts de lignes sont toujours utiles pour faire ressortir les titres. Enfin,
s’il y a lieu de souligner le titre, il n’est pas nécessaire de souligner aussi
le numéro qui le précède.