Aperçu des sections
- Généralités
- Introduction
Introduction
I. Introduction
A. Objectifs de l’enseignement des techniques d’expression et de communication ‘TEC’.
Le but de cet enseignement est d’apprendre aux étudiants la communication orale et écrite, en milieu universitaire scientifique et aussi en milieu social hors de l’université, notamment lors de la recherche d’un premier travail et en entreprise, après le recrutement.
(T.E.C) prépare l’étudiant au monde du travail qu’il rejoindra à la fin de ses études.
1. Si l’étudiant poursuit une carrière universitaire d’enseignant chercheur, il aura acquis dans cette matière les connaissances de base de rédaction d’articles de recherches, de réalisation d’une bibliographie, de rapports scientifiques, voire d’ouvrages pédagogiques et de présentation orale de travaux, de communication entre chercheurs etc.
2. Si l’étudiant poursuit une carrière en entreprise, cette matière lui aura permis d’apprendre comment se présenter à un concours de recrutement, comment rédiger un curriculum vitæ et une lettre de motivation pour le poste recherché, commun réussir un entretien d’embauche etc. et aussi une fois recruté, comment collaborer au travail collectif, comment organiser une équipe de travail, et comment produire les documents internes de l’entreprise (rapports internes, PV de réunion, etc.).
Mieux écrire, mieux parler, c'est un besoin et c'est un atout dans la vie quotidienne, sociale, professionnelle, et particulièrement quand on étudie ou qu'on prépare un concours.
Chaque individu, et plus encore chaque candidat, désire perfectionner ses capacités d'expression et de communication et doit être convaincu que cela est possible. Les techniques de l'expression écrite et orale répondent à cette demande. Par une méthode active, des conseils concrets, de nombreux exemples, cette matière permet à chacun d'améliorer ses prestations écrites et ses interventions orales.
Cette matière consiste à fournir aux étudiants un outil efficace de formation personnelle et de promotion professionnelle :
· Rechercher, formuler et classer l'information ;
· Construire un plan ;
· Argumenter et réfuter ;
· Résumer ;
· Introduire et conclure ;
· Rédiger note, compte rendu, questionnaire, directive, correspondance, demande d'emploi, CV, communiqué de presse...
· Savoir se présenter, improviser, faire un exposé, discuter et travailler en groupe, négocier...
· Rédiger un rapport ;
· Etablir la synthèse de plusieurs documents ;
- Chapitre I
Chapitre I
Rechercher Analyser et organiser l’information
Identifier et utiliser les lieux, outils et ressources documentaires. Comprendre et analyser des documents, constituer et analyser une documentation
Même si elle répond à une certaine logique, la réalisation du travail de recherche n'est pas parfaitement linéaire. Il s'agit souvent d'un mouvement de va-et-vient. Par exemple le processus de recherche documentaire peut se faire à différents moments.
Au début
du travail- pour choisir son sujet
- pour vérifier l'étendue des sources disponibles
- pour définir sa problématique
Au cours
du travail- pour étayer ses arguments
- pour apporter des éléments
critiques
En fin du
travail- comme aide à la rédaction et à la présentation du travail
Quand on choisit un sujet, il faut tenir compte des facteurs mentionnés ci-dessous
Localiser les documents est une étape essentielle, car c'est à la suite de cette étape qu'on pourra commencer à consulter la littérature sur son sujet, l'analyser et élaborer ses conclusions.
Que les références retenues soient des citations repérées dans des documents ou des notices trouvées dans des bases de données ou des catalogues, il est essentiel de noter les éléments d'information qui permettront de trouver les documents, à savoir :
· l'auteur
· le titre
· la date de publication
· l'éditeur ou la source dans le cas des articles..
Chapitre I :Rechercher Analyser et organiser l’information
A. Les objectifs : Identifier et utiliser les lieux, outils et ressources documentaires. Comprendre et analyser des documents, constituer et analyser une documentation
Cet enseignement T.E.C vise à préparer l’étudiant à une poursuite d’études scientifiques dans son domaine de spécialité en consolidant son choix d’orientation. Il lui permet en effet d’affirmer sa maîtrise de la démarche scientifique ainsi que celle des pratiques expérimentales et lui offre le moyen de tester ses goûts et ses compétences.
Cependant l'abondance, la diversité et l'accessibilité de ces ressources documentaires constituent rapidement un obstacle à la récolte de l'information.
Les étudiants, confrontés à de nouveaux modes de collecte de l'information doivent développer très tôt des compétences complexes leur permettant de gérer cette masse de ressources.
B. Gérer la masse de ressources importante des informations, il importe donc qu’il faut apprendre à :
1. rechercher des informations
2. évaluer la pertinence et la fiabilité des ressources trouvées.
3. analyser, classer l'information récoltée.
4. structurer et synthétiser les connaissances ainsi acquises.
C. Lecture et analyse d’un article scientifique:
1. Lorsqu’on se trouve face à un article scientifique, il s’agit d’orienter sa lecture en se posant les questions suivantes :
2. Quel est le problème spécifique abordé ?
3. Quel est le contexte théorique et empirique dans lequel s’inscrit le problème ?
4. A quel courant théorique l’auteur semble-t-il se rattacher ?
5. Quelle est la question de recherche ?
6. Quelle est l’hypothèse à vérifier, l’objectif à atteindre ?
7. Quels sont les principaux résultats issus de cette recherche ?
Le rôle d’un scientifique ou d’un chercheur ne s’arrête pas à la réalisation de la recherche, il doit la communiquer aux autres.
Le scientifique doit fournir un document écrit montrant ce qu’il a fait ? Pourquoi il l’a fait ? Comment il l’a fait ? Et quels enseignements il en a tiré ? Ainsi le scientifique ne doit-il pas seulement ‘faire’ la science, mais ‘ écrire la science’.
L’information scientifique doit circuler entre les membres de la communauté scientifique : L’outil est la langue.
La véritable communication scientifique de fin de recherche se présente sous plusieurs formes :
1. la communication orale dans un congrès, un séminaire ou une réunion interne,
2. l’article scientifique ou la revue générale
3. et enfin le mémoire, la thèse, le livre etc.. ».
A partir de cette définition, on peut déduire les deux formes que peut prendre une communication scientifique à savoir :
· la communication orale
· la communication écrite ou encore les écrits scientifiques.
1. La communication scientifique orale :
Cette communication s’établit généralement entre les scientifiques ayant des intérêts communs ou appartenant à la même discipline. Elle peut se présenter sous plusieurs formes :
1.1. Les conférences :
Avec le congrès national ou international, le séminaire, le symposium, le colloque ... Selon B. LINE (1992) « Les conférences peuvent donner une opportunité à la réalisation d’une nouvelle recherche ou à la discussion d’une recherche récente, mais les travaux tant qu’ils ne sont pas publiés ne peuvent pas acquérir le statut de référence ».
1.2. Les réunions :
Ce sont les réunions qui s’établissent entre scientifiques ou chercheurs du même laboratoire ou du même groupe de recherche ou encore entre des groupes de recherche ayant des intérêts communs.
1.3. D’autres types :
D’autres types de communication orale peuvent se présenter tel que les discussions entre chercheurs, les communications téléphoniques...
Il est intéressant de signaler que la plupart de ces formes de communication se transforment souvent en écrits scientifiques comme par exemple les rapports de conférences qui sont publiés sous forme d’actes de congrès dans des livres ou journaux scientifiques.
2. La communication scientifique écrite :
2.1. les écrits scientifiques :
La communication scientifique est basée sur l’écrit. En effet, même si on trouve des communications orales, l’écrit s’impose toujours dans la communication scientifique puisqu’il sert de preuve et c’est par son intermédiaire que le travail de recherche original est approuvé. La production des connaissances passe toujours par l’écrit. Toutefois, il est à signaler que l’écrit scientifique peut se présenter sous plusieurs formes et sur plusieurs supports avec des objectifs différents. C’est ainsi qu’on trouve le support papier (avec la revue, l’ouvrage, la thèse...) et le support électronique (dans ces dernières années plusieurs
Revues et communications scientifiques sont publiés sous forme électronique. De point de vue fonction ou objectif on trouve l’écrit scientifique primaire (qui publie les résultats originaux de la recherche et qui écrit par les chercheurs pour les chercheurs); l’écrit didactique (orienté vers les étudiants ou élèves) et enfin l’écrit scientifique de vulgarisation (orienté vers le grand public).
La communication scientifique et la recherche sont étroitement liées entre elles voire même complémentaires. Mais il ne suffit pas que le scientifique communique ses résultats de recherche aux autres chercheurs sous une forme ou une autre (communication orale dans un séminaire ou congrès par exemple), il doit publier ces résultats car "sans publication la science est morte".
Puisque la communication écrite prend une place de plus en plus importante dans la communauté scientifique, les chercheurs doivent publier leurs résultats ainsi que les méthodes de recherche car l'opération de publication est l'objectif même de la recherche scientifique.
LA REDACTION D’UN RAPPORT SCIENTIFIQUE
Ce document est une compilation de règles et de conseils applicables à la rédaction de documents techniques. L’étudiant y trouvera les règles essentielles pour le guider à travers sa rédaction ainsi que quelques idées permettant de mieux mettre ses travaux en valeur. Cependant, la question n’est pas traitée de façon exhaustive, afin de laisser libre cours à la créativité et au bon sens des rédacteurs …
I. L’organisation du document
Le rapport écrit est le reflet du travail accompli. Dès lors, il doit être présenté avec le plus grand soin, notamment en veillant à une expression écrite et une orthographe correctes.
Les différentes parties d’un rapport peuvent être assemblées selon la séquence indiquée ci-dessous :
a) la page de titre (page de garde);
b) des remerciements (éventuellement) ;
c) un errata (éventuellement) ;
d) le résumé ;
e) le sommaire ou la table des matières ;
f) des listes diverses (éventuellement) ;
g) l’introduction ;
h) le corps du texte ;
i) l’interprétation ;
j) les conclusions ;
k) la bibliographie ;
l) des annexes (éventuellement).
a) La page de titre
La page de garde doit comporter au minimum les éléments nécessaires à l’identification du document suivants :
1. Titre
2. Auteurs
3. Encadrant(s) éventuel(s)
4. L’intitulé du type de mémoire
5. Niveau et intitulé de la formation
6. L’année universitaire en cours
Le titre doit refléter et annoncer le contenu du texte avec le maximum de précision et de concision. Les mots informatifs doivent être placés en début de titre ; c’est une position forte qui retient l’attention.
b) Les remerciements et l’errata
Les remerciements sont une dédicace aux personnes qui ont contribué au bon déroulement du travail. Bien que cette formule ne soit pas obligatoire, un mot de reconnaissance est toujours sympathique… L’errata est la liste des erreurs relevées après l’impression. Il vaudrait mieux ne pas devoir y recourir mais, en cas de besoin, le bon sens devrait guider sa présentation pour que le lecteur s’y retrouve clairement.
c) Le sommaire et la table des matières
Le sommaire est destiné à présenter le travail de façon synthétique pour que le lecteur ait une idée de l’articulation du texte. A notre sens, cette partie ne devrait pas excéder une page et les numéros de page ne doivent pas nécessairement y figurer. La table des matières, quant à elle, devrait permettre au lecteur de retrouver facilement un point précis de l’ouvrage. Les numéros de pages ont alors toute leur importance. Les titres des chapitres et paragraphes doivent donc être choisis de sorte qu’une simple lecture du sommaire ou de la table des matières évoque clairement l’articulation du texte. Le nombre de niveaux présentés dans un sommaire ou une table des matières sera fonction de l’importance du travail et du but recherché.
Pour un rapport d’une cinquantaine de pages, le niveau le plus bas référencé doit couvrir environ une demi à deux pages.
Ø Il peut être intéressant de combiner ces deux parties en présentant un sommaire au début du rapport et une table des matières à la fin, si l’ampleur du document le justifie.
d) Les autres listes
Cette rubrique traite de listes particulières (liste des figures, liste des tables, nomenclature) qui permettent au lecteur de s’y retrouver plus facilement dans un ouvrage volumineux.
La liste des figures ou des tables reprend :
· le numéro de l’élément ;
· son titre ;
· sa page d’apparition dans le texte.
Une nomenclature explicite les notations et symboles employés ainsi que leur signification.
Ø Le recours à une nomenclature est un bon moyen d’éviter l’emploi d’une même notation pour deux notions différentes. Idéale ment, les notations seront explicitées lors de leur première apparition dans le texte et reprises dans une nomenclature en début de document.
e) Le résumé, l’introduction et la conclusion
En tant que parties fondamentales du document, un soin tout particulier doit leur être apporté.
- Le résumé précise le but du travail et les moyens mis en œuvre pour le réaliser. Il présente les résultats principaux et les conclusions qui en sont tirées. Il est rédigé dans un style neutre, concis et précis.
- L’introduction pose le problème traité et justifie son importance. Elle annonce également la structure du document pour préparer le lecteur à « entrer » dans l’ouvrage.
- Les conclusions doivent résumer les principaux résultats du travail.
Ø Juste après le résumé, une petite liste de mots-clés est toujours intéressante.
Ø Les conclusions peuvent être prolongées par quelques perspectives.
f) Le corps du texte
Le texte doit faire référence aux éléments suivants :
· les figures ;
· les tables ;
· les ouvrages cités dans la bibliographie.
a) Au début des sections principales, quelques lignes à propos de l’objet et l’articulation de la section prépareront le lecteur.
b) Dans le texte, les divisions excessives sont à proscrire : évitez les paragraphes de
deux lignes.
c) Les phrases doivent être bien structurées. Si plusieurs idées forment une même
phrase, il est utile de la scinder.
d) La langue française étant très riche, l’emploi de synonymes évitera les répétitions excessives d’un même terme.
g) L’interprétation
Le traitement des données, l’interprétation, l’avis personnel de l’étudiant représentent une grande part du travail accompli et permet de juger l’investissement personnel de l’étudiant par rapport au sujet traité. Vu son importance, cette partie occupe une place à part entière dans le rapport, juste avant les conclusions (et non un bref paragraphe au sein-même des conclusions).
h) La bibliographie
Elle dresse une liste exhaustive des ouvrages utilisés (et seulement ceux-là). Comme le montre la Table 1, plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour présenter une bibliographie.
Table 1 – Présentations possibles d’une bibliographie.
Signalement dans le texte
Présentation (simplifiée) dans la bibliographie
(auteur, année)
Par ordre alphabétique des noms d’auteurs : auteur, titre, année
(1)
Par ordre d’apparition dans le texte : auteur, titre, année
[AUT 03] soit les 3 premières lettres du nom de l’auteur et les 2 derniers chiffres de l’année
[AUT 03] auteur, titre, année
L’essentiel est d’adopter une présentation homogène : pour chaque ouvrage, les informations doivent être présentées dans le même ordre, par exemple :
· pour un livre : nom de l’auteur, prénom (ou initiale), titre du livre, éditeur, année ;
· pour un article : nom de l’auteur, prénom (ou initiale), titre de l’article, in nom du journal, numéro de volume, pages concernées, année ;
· pour une thèse, un rapport : nom de l’auteur, prénom (ou initiale), titre du travail, université, année, nombre de pages, nombre de figures, nombre de tableaux, nombre de planches ;
· pour les autres documents : tous les renseignements utiles pour l’identifier clairement.
i) Les annexes
Les annexes constituent un niveau de lecture plus approfondi et contiennent les informations qui présentent un intérêt (sinon elles doivent être rejetées) mais telles que le texte principal peut être compris sans devoir s’y reporter. Si possible, les annexes seront reliées au texte par un appel.
On y trouve par exemple les données sources, les résultats complets d’analyse, des calculs intermédiaires, des rappels, des notes techniques, une liste de matériel, …
Raisonnablement, cette partie ne doit pas excéder 20 % de l’ensemble du rapport.
j) La mise en page : une touche finale à ne pas négliger
La transmission de l’information au lecteur est facilitée par une mise en page efficace. Ce travail concerne deux aspects : le document dans son ensemble (marges, polices) et la typographie du texte (échelle de la phrase ou du mot). En l’absence de règles exactes, le principe fondamental reste l’appel à la simplicité.
1. Conseils pour la typographie du texte
a) Les listes à puces, si elles ne contiennent pas de phrases complètes, doivent suivre les règles adoptées dans ce document : chaque élément commence par une minuscule et se termine par un point-virgule sauf le dernier qui se termine par un point.
b) L’utilisation des abréviations ne se fait qu’en cas de nécessité (exemple : nom d’une organisation). Si elle n’est pas connue du public, elle doit être explicitée à la première utilisation.
c) L’italique peut être utilisé, avec parcimonie, pour mettre en évidence dans le texte. On y recourt aussi pour les noms latins et en d’autres langues étrangères.
d) Un espace est laissé entre une valeur numérique et son unité.
2. Les figures, tables et illustrations
a) Les figures, tables et équations seront numérotées, en adoptant une seule numérotation pour l’ensemble du texte (il n’est pas utile de reprendre la numérotation à 1 en début de chapitre).
b) L’origine de toute illustration doit être précisée.
c) Il faut soigner la présentation des figures scannées : la lisibilité, la résolution, le contraste et la luminosité. Si une illustration n’est pas lisible, elle ne doit même pas figurer dans le document.
Ø Les figures et tables seront accompagnées d’une légende interprétable indépendamment du texte. Elle se place après une figure mais avant une table.
Ø Il faut veiller à l’uniformité du style dans les figures, tables et équations (mêmes polices).
Ø Dans la mesure du possible, on évite de décaler les figures et tables par rapport au texte. Sinon, il vaut mieux placer la figure juste avant le texte qui s’y rapporte.
3. Conseils et idées pour l’ensemble du document
A propos de la pagination
Elle se fait de l’introduction (et pas avant) jusqu’à la bibliographie. Pour les annexes, on utilise une pagination différente.
A propos des marges
Une disposition esthétique des marges peut se baser sur les règles suivantes :
- - 30 mm environ pour les marges latérales ;
- des marges supérieure et inférieure au moins égales à la plus grande des marges latérales ;
- la marge inférieure au moins égale à la marge supérieure.
A propos des paragraphes
La justification à gauche et à droite et l’utilisation d’un interligne supérieur entre les paragraphes donnent une impression plus structurée à l’ensemble. De plus, il vaut mieux éviter de commencer un paragraphe en bas de page.
A propos des titres
Les titres ne sont pas des phrases ; ils ne sont donc pas suivis d’une ponctuation. Pour leur numérotation, trois niveaux suffisent sous peine d’alourdir et de rendre inutile la numérotation. Des sauts de lignes sont toujours utiles pour faire ressortir les titres. Enfin, s’il y a lieu de souligner le titre, il n’est pas nécessaire de souligner aussi le numéro qui le précède.
- Chapitre II
Chapitre II
Chapitre 2 Améliorer la capacité d’expression
· Prendre en compte la situation de communication
· Produire un message écrit
· Communiquer par oral
· Produire un message visuel et audiovisuel
1 La situation de communication
Une situation de communication s’établit quand quelqu’un s’adresse à quelqu’un d’autre à un moment et en un lieu donnés avec une intention particulière. Elle se compose donc de :
a) l’émetteur (destinateur) : la personne qui parle ou écrit;
b) le récepteur (destinataire) : la personne à qui l’émetteur s’adresse; habituellement, le récepteur et le destinataire sont la même personne, mais il arrive que nous entendions ou lisions des messages qui ne nous sont pas destinés;
c) le message : l’information transmise par l’émetteur au destinataire dans un code commun: le langage;
d) les circonstances : le lieu et le moment dans lesquels le message est produit.
Pour bien comprendre un message/énoncé écrit ou oral, il est nécessaire de bien définir la situation de communication en se posant les questions suivantes:
1) qui parle?
2) à qui?
3) pourquoi?
4) où?
5) quand?
Deux cas d’énonciation
On appelle énoncé ce qu’on dit ou ce qu’on écrit (quelques mots, des phrases, un texte…). Il existe deux types d’énoncés:
· on a besoin de connaître la situation d’énonciation pour comprendre l’énoncé. On dit que l’énoncé est ancré dans la situation d’énonciation.
Ex: « Je suis effrayé(e), inquiet (e). Pas moyen de trouver Ali ! Vos enfants le cherchent dans le jardin. »
· on n’a pas besoin de connaître la situation d’énonciation pour comprendre l’énoncé. On dit que l’énoncé est coupé de la situation d’énonciation.
Ex: «Ce matin-là, Monsieur Omar demanda à Said où était Ali et remarqua que ses enfants le cherchaient dans le jardin. »
2 Les indices de la situation de communication :
Certaines expressions contenues dans le message/énoncé renvoient à la situation de communication: ce sont les indices de personne, de lieu, de temps et les temps verbaux:
a) Les indices de personne : ce sont les pronoms personnels, déterminants et pronoms possessifs de 1ère et 2ème personne :
Ø désignant l’émetteur: je, nous, notre, la mienne…
Ø désignant le récepteur: tu, vous, votre, le tien…
b) Les indices de lieu :
Ø lieu où l’émetteur parle ou écrit: ici, de ce côté…
Ø lieu éloigné de l’émetteur: là, là-bas, de l’autre côté…
c) Les indices de temps :
Ø moment où l’émetteur parle ou écrit: aujourd’hui, maintenant…
Ø moment situé après: demain, la semaine prochaine…
Ø moment situé avant: hier, l’an dernier…
Ø Les temps verbaux : ils renvoient eux aussi à la situation de communication. C’est notamment le cas du présent et du passé composé (qui établissent une relation entre les évènements rapportés et le moment de la parole ou de l’écriture).
3 Produire un message écrit : LA REDACTION D’UN RAPPORT SCIENTIFIQUE
Le rapport écrit est le reflet du travail accompli. Dès lors, il doit être présenté avec le plus grand soin, notamment en veillant à une expression écrite et une orthographe correctes.
3.1 INTRODUCTION
L’un des points essentiels dans l’apprentissage de la méthodologie scientifique consiste à communiquer de façon claire et cohérente ses résultats de recherche.
Ce guide propose aux étudiants une démarche permettant de les soutenir dans la rédaction d’un travail scientifique, qu’il soit de type rapport de recherche, mémoire, thèse ou encore rapport de laboratoire ou de travaux pratiques. En effet, pour l’essentiel, la structure de ces documents est la même; s’il y a lieu, les particularités de chacun seront précisées tout au long du texte. Nous ne parlerons pas ici de la rédaction d’articles scientifiques, car chaque comité d’édition a ses critères spécifiques de mise en page que l’on peut consulter dans la revue même ou sur son site Internet.
3.2 NATURE ET ORDRE DE PRÉSENTATION DES PARTIES DU TRAVAIL
Le texte scientifique doit suivre un modèle bien structuré qui se veut un reflet de notre pensée. De plus, les parties constituantes, mentionnées ci-après, doivent être faciles à consulter et la présentation attrayante.
3.2.1 L’organisation du document
Les différentes parties d’un rapport peuvent être assemblées selon la séquence indiquée ci-dessous :
a) Les parties préliminaires
· la page de titre (page de garde).
· DEDICACES (إهداء).
· des remerciements (éventuellement) ;
· un errata (éventuellement) ;
· le résumé ;
· le sommaire ou la table des matières ;
· des listes diverses (éventuellement) ;
b) l’introduction ;
c) le corps du texte ;
d) l’interprétation ;
e) les conclusions ;
f) la bibliographie ;
g) des annexes (éventuellement).
3.2.2 Parties préliminaires
1) Page de titre
Le titre doit être bref et précis; il ne doit pas compter plus de 200 caractères. La page de titre doit contenir les éléments suivants :
• Le nom de l’Université et celui du département dans le cas d’un travail ou d’un rapport;
• Le titre;
• La nature du travail et le nom du programme dans le cas d’un mémoire ou d’une thèse;
• Le nom de l’étudiant;
• La date.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE de l’ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
CENTRE UNIVERSITAIRE ABDELHAFID BOUSSOUF – MILA
Institut des Sciences et de la Technologie
Département Sciences et Techniques ST
INFLUENCE DE LA VITESSE DE DEFORMATION SUR LE COMPORTEMENT MECANIQUE D’UN ACIER DOUX ET D’UN ACIER FAIBLEMENT ALLIE A HAUTE LIMITE ELASTIQUE
Mémoire présenté par :………………………………….
Pour l’obtention du master 2 en « Génie mécanique »
Spécialité « Génie mécanique»
Sous la direction de Mr. ……………………………………………
Mila le 11 juin 2018
2) Résumé
Un résumé est exigé dans la présentation d’un mémoire ou d’une thèse. Il doit contenir un énoncé concis des aspects suivants : objectifs, portée de la recherche, méthodologie expérimentale, résultats essentiels et conclusion.
3) Remerciements
Dans un mémoire ou une thèse, il faut remercier en premier lieu les individus qui vous ont assisté dans vos recherches, ensuite les organismes qui ont fourni un support financier.
4) Table des matières
La table des matières est souvent la partie la plus consultée d’un ouvrage. On y trouve les titres et les sous-titres identifiés numériquement et présentés de manière hiérarchisée tels qu’on les retrouve dans le texte avec la page correspondante. Un logiciel de traitement de texte tel que Microsoft Word permet de créer aisément une table des matières.
TABLE DES MATIÈRES
LISTE DES TABLEAUX......................................................................................................................III
LISTE DES ANNEXES........................................................................................................................III
INTRODUCTION.................................................................................................................................1
1. NATURE ET ORDRE DE PRÉSENTATION DES PARTIES DU TRAVAIL................................................2
1.1 Parties préliminaires...............................................................................................................2
1.1.1 Page de titre.....................................................................................................................2
1.1.2 Résumé............................................................................................................................2
1.1.3 Remerciements................................................................................................................2
1.1.4 Table des matières...........................................................................................................2
1.1.5 Liste des figures; liste des tableaux; liste des annexes....................................................3
1.2 Introduction............................................................................................................................3
1.3 Matériel et méthodes..............................................................................................................3
1.4 Résultats.................................................................................................................................4
1.5 Discussion..............................................................................................................................4
1.6 Conclusion..............................................................................................................................4
1.7 Références..............................................................................................................................5
1.7.1 Références dans le texte..................................................................................................5
1.7.2 Liste de références à la fin du texte.................................................................................5
2.NORMES GÉNÉRALES DE RÉDACTION ET DE PRÉSENTATION........................................................7
2.1 Style........................................................................................................................................7
2.2 Présentation : caractères, marges, titres, ponctuation.............................................................7
2.3 Pagination...............................................................................................................................8
2.4 Normes d’écriture en sciences de la vie.................................................................................8
2.5 Abréviations, sigles et acronymes..........................................................................................9
2.6 Équations................................................................................................................................9
2.7 Figures et tableaux.................................................................................................................9
2.8 Nombres et unités de mesure...............................................................................................10
3. RÉDACTION D’UN RAPPORT DE TRAVAUX PRATIQUES EN LABORATOIRE...................................12
3.1 Introduction..........................................................................................................................12
3.2 Matériel et méthodes............................................................................................................12
3.3 Résultats...............................................................................................................................12
3.4 Discussion............................................................................................................................12
3.5 Conclusion............................................................................................................................13
3.6 Questions..............................................................................................................................13
3.7 Références............................................................................................................................13
4. BIBLIOGRAPHIE..........................................................................................................................14
ANNEXES........................................................................................................................................15 III
5) Liste des figures; liste des tableaux; liste des annexes
Vous devez présenter une liste distincte pour les figures, pour les tableaux et pour les annexes si leur nombre le justifie. Les figures et les tableaux sont numérotés selon l’ordre d’apparition dans le texte : figure 1, figure 2, tableau 1, tableau 2, etc. Si un travail comporte plusieurs sections, il est possible de recommencer la numérotation des figures et des tableaux à chaque section : figure 1.1, figure 1.2, figure 2.1, figure 2.2, etc.
3.2.3 Introduction
L’introduction présente le sujet du travail ou de la recherche. Elle a pour rôle de susciter l’intérêt du lecteur pour le sujet et de préciser la nature et la portée du problème étudié, en indiquer les limites. On insèrera dans cette section la problématique, les objectifs et un aperçu de la méthodologie utilisée.
Dans un mémoire ou une thèse, la problématique doit être élaborée. C’est d’abord une rétrospective du problème, c’est-à-dire un inventaire critique des travaux antérieurs qui servira à formuler précisément la problématique : pourquoi il est nécessaire de faire cette recherche, quels sont les enjeux soulevés, etc. C’est aussi la formulation des hypothèses de travail, principales et secondaires, et des objectifs reliés à chacune des hypothèses dans un cadre d’étude délimité et limité.
3.2.4 Matériel et méthodes
C’est dans cette section que vous décrivez en détail tout ce qui a servi à faire l’expérience ou les expériences, tant en laboratoire que sur le terrain. Ces détails doivent être assez précis pour permettre à d’autres personnes de répéter l’expérience et d’en vérifier les conclusions. La méthodologie expérimentale comprend les quatre volets suivants (Dubois, 2005) :
• Une description des sujets et de l’échantillonnage : population et site d’étude;
• Une description de l’instrumentation et l’indication de ses limites;
• Les étapes méthodologiques;
• Les techniques et méthodes de prise, d’analyse et de traitement des données.
Si vous avez utilisé une méthode déjà publiée, vous pouvez en faire une courte description tout en inscrivant dans votre texte la référence de l’article scientifique d’où la méthode est tirée. Dans 4
le cas de rapports de travaux pratiques, les références peuvent provenir de notes de cours ou de protocoles de laboratoire.
3.2.5 Résultats
La section des résultats ne doit jamais contenir des descriptions méthodologiques ou des interprétations. La règle fondamentale à suivre dans la présentation des résultats consiste à donner tous les faits qui se rapportent au sujet de recherche, que ces derniers concordent ou non avec l’hypothèse de départ ou le point de vue du chercheur.
Les données retenues, groupées au besoin, sont présentées sous forme de tableaux et/ou de figures (graphiques). Le texte qui les accompagne souligne les points importants; les commentaires sont réservés à la section suivante.
3.2.6 Discussion
C’est dans la discussion que vous montrez les relations et les généralisations que vous pouvez tirer des résultats obtenus. Vous commentez la précision des méthodes utilisées, la signification et la portée des résultats.
Dans le cas d’un mémoire ou d’une thèse, vous comparez vos résultats avec ceux de travaux déjà publiés tout en n’oubliant pas d’indiquer toutes les références. Vous mentionnez également toute application possible de vos recherches.
3.2.7 Conclusion
S’il s’agit d’un travail ou d’un rapport, la conclusion servira à faire ressortir succinctement les principaux résultats et commentaires. Vous énoncez clairement vos conclusions en résumant vos preuves pour chacune d’entre elles.
S’il s’agit d’un mémoire ou d’une thèse, la conclusion sera moins de type synthèse puisque c’est la fonction du résumé. On y fera plutôt état des limites et des faiblesses de la recherche; on suggérera d’autres avenues, d’autres recherches permettant d’étendre ou d’obtenir de meilleurs résultats, ou permettant des applications intéressantes. 5
3.2.8 Références
Faisons d’abord la distinction entre une bibliographie et une liste de références. Une bibliographie est la liste exhaustive de tous les ouvrages consultés sur un sujet particulier. Quant à la liste de références, que vous utiliserez dans vos travaux, elle regroupe les ouvrages qui ont servi à la rédaction du texte et auxquels il est fait appel de façon explicite dans le texte. Il est très important de citer et de présenter correctement les références. Vous devez mentionner toutes les personnes et tous les organismes desquels vous avez tiré des renseignements; c’est une question de justice et d’éthique.
3.2.8.1 Références dans le texte
Dans le texte, les références se limitent au nom de l’auteur et à l’année de publication.
Une référence peut être incorporée au texte : « D’après Cajolet et al. (1997), la phrase doit être bien structurée et courte. »
Ou encore, la référence peut être placée entre parenthèses à la fin d’un énoncé : « La phrase idéale devrait contenir une quinzaine de mots (Lussier, 1997a). »
On utilise « et al. », abréviation d’une expression latine signifiant « et les autres », lorsqu’un article a plus de deux coauteurs.
Le petit « a » signifie que vous avez consulté deux articles de Lussier parus en 1997 et que l’article en référence est le premier mentionné dans votre texte; le deuxième article mentionné dans votre texte s’écrira : Lussier, 1997b. Cette indication est nécessaire pour éviter toute confusion entre deux articles consultés et publiés la même année par un ou plusieurs auteurs.
3.2.8.2 Liste de références à la fin du texte
À la fin du texte, la liste des références doit contenir les noms des auteurs de tous les ouvrages consultés et cités dans le texte. Les références sont placées par ordre alphabétique du nom de l’auteur (le nom du premier auteur s’il y en a deux ou plus). Rappelons qu’il faut normalement avoir consulté l’original des références citées; on ne peut se porter garant des affirmations rapportées par d’autres personnes. C’est d’ailleurs l’un des problèmes de ce que l’on trouve sur Internet : il est difficile de savoir d’où vient l’information. C’est pourquoi les références trouvées sur Internet seront considérées valables uniquement si elles proviennent de sites sûrs tels que des sites universitaires ou gouvernementaux. 6
Il faut s’en tenir à une écriture simple et complète des références, sans soulignement, sans caractère gras et sans italique dans les titres (sauf pour les noms de genre et d’espèce, voir section 2.4), les noms et les numéros de revues. Il est également recommandé de ne pas employer d’abréviations, de sigles ou d’acronymes pour éviter la confusion.
Résumé
Ce document est une compilation de règles et de conseils applicables à la rédaction de documents techniques. L’étudiant y trouvera les règles essentielles pour le guider à travers sa rédaction ainsi que quelques idées permettant de mieux mettre ses travaux en valeur. Cependant, la question n’est pas traitée de façon exhaustive, afin de laisser libre cours à la créativité et au bon sens des rédacteurs …
Sommaire
1. L’organisation du document
2. La page de titre
3. Les remerciements et l’errata
4. Le sommaire et la table des matières
5. Les autres listes
6. Le résumé, l’introduction et la conclusion
7. Le corps du texte
8. La bibliographie
9. Les annexes
10. La mise en page : une touche finale à ne pas négliger
I. La page de titre
La page de garde doit comporter au minimum les éléments nécessaires à l’identification du document suivants :
1. Titre
2. Auteurs
3. Encadrant(s) éventuel(s)
4. L’intitulé du type de mémoire
5. Niveau et intitulé de la formation
6. L’année universitaire en cours
Le titre doit refléter et annoncer le contenu du texte avec le maximum de précision et de concision. Les mots informatifs doivent être placés en début de titre ; c’est une position forte qui retient l’attention.
La page de titre reprend toutes les informations. Elle doit présenter :
a. l’organisation concernée ;
b. la nature du document ;
c. le titre du travail ;
d. le(s) nom(s) du/des auteur(s) ;
e. la date.
II. Les remerciements et l’errata
Les remerciements sont une dédicace aux personnes qui ont contribué au bon déroulement du travail. Bien que cette formule ne soit pas obligatoire, un mot de reconnaissance est toujours sympathique… L’errata est la liste des erreurs relevées après l’impression. Il vaudrait mieux ne pas devoir y recourir mais, en cas de besoin, le bon sens devrait guider sa présentation pour que le lecteur s’y retrouve clairement.
III. Le sommaire et la table des matières
Le sommaire est destiné à présenter le travail de façon synthétique pour que le lecteur ait une idée de l’articulation du texte. A notre sens, cette partie ne devrait pas excéder une page et les numéros de page ne doivent pas nécessairement y figurer. La table des matières, quant à elle, devrait permettre au lecteur de retrouver facilement un point précis de l’ouvrage. Les numéros de pages ont alors toute leur importance. Les titres des chapitres et paragraphes doivent donc être choisis de sorte qu’une simple lecture du sommaire ou de la table des matières évoque clairement l’articulation du texte. Le nombre de niveaux présentés dans un sommaire ou une table des matières sera fonction de l’importance du travail et du but recherché.
Ø Pour un rapport d’une cinquantaine de pages, le niveau le plus bas référencé doit couvrir environ une demi à deux pages.
Ø Il peut être intéressant de combiner ces deux parties en présentant un sommaire au début du rapport et une table des matières à la fin, si l’ampleur du document le justifie.
IV. Les autres listes
Cette rubrique traite de listes particulières (liste des figures, liste des tables, nomenclature) qui permettent au lecteur de s’y retrouver plus facilement dans un ouvrage volumineux.
La liste des figures ou des tables reprend :
· le numéro de l’élément ;
· son titre ;
· sa page d’apparition dans le texte.
Une nomenclature explicite les notations et symboles employés ainsi que leur signification.
Ø Le recours à une nomenclature est un bon moyen d’éviter l’emploi d’une même notation pour deux notions différentes. Idéale ment, les notations seront explicitées lors de leur première apparition dans le texte et reprises dans une nomenclature en début de document.
V. Le résumé, l’introduction et la conclusion
En tant que parties fondamentales du document, un soin tout particulier doit leur être apporté.
- Le résumé précise le but du travail et les moyens mis en œuvre pour le réaliser. Il présente les résultats principaux et les conclusions qui en sont tirées. Il est rédigé dans un style neutre, concis et précis.
- L’introduction pose le problème traité et justifie son importance. Elle annonce également la structure du document pour préparer le lecteur à « entrer » dans l’ouvrage.
- Les conclusions doivent résumer les principaux résultats du travail.
Ø Juste après le résumé, une petite liste de mots-clés est toujours intéressante.
Ø Les conclusions peuvent être prolongées par quelques perspectives.
VI. Le corps du texte
Le texte doit faire référence aux éléments suivants :
· les figures ;
· les tables ;
· les ouvrages cités dans la bibliographie.
a) Au début des sections principales, quelques lignes à propos de l’objet et l’articulation
de la section prépareront le lecteur.
b) Dans le texte, les divisions excessives sont à proscrire : évitez les paragraphes de
deux lignes.
c) Les phrases doivent être bien structurées. Si plusieurs idées forment une même
phrase, il est utile de la scinder.
d) La langue française étant très riche, l’emploi de synonymes évitera les répétitions excessives d’un même terme.
VII. L’interprétation
Le traitement des données, l’interprétation, l’avis personnel de l’étudiant représentent une grande part du travail accompli et permet de juger l’investissement personnel de l’étudiant par rapport au sujet traité. Vu son importance, cette partie occupe une place à part entière dans le rapport, juste avant les conclusions (et non un bref paragraphe au sein-même des conclusions).
VIII. La bibliographie
Elle dresse une liste exhaustive des ouvrages utilisés (et seulement ceux-là). Comme le montre la Table 1, plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour présenter une bibliographie.
Table 1 – Présentations possibles d’une bibliographie.
Signalement dans le texte
Présentation (simplifiée) dans la bibliographie
(auteur, année)
Par ordre alphabétique des noms d’auteurs : auteur, titre, année
(1)
Par ordre d’apparition dans le texte : auteur, titre, année
[AUT 03] soit les 3 premières lettres du nom de l’auteur et les 2 derniers chiffres de l’année
[AUT 03] auteur, titre, année
L’essentiel est d’adopter une présentation homogène : pour chaque ouvrage, les informations doivent être présentées dans le même ordre, par exemple :
· pour un livre : nom de l’auteur, prénom (ou initiale), titre du livre, éditeur, année ;
· pour un article : nom de l’auteur, prénom (ou initiale), titre de l’article, in nom du journal, numéro de volume, pages concernées, année ;
· pour une thèse, un rapport : nom de l’auteur, prénom (ou initiale), titre du travail, université, année, nombre de pages, nombre de figures, nombre de tableaux, nombre de planches ;
· pour les autres documents : tous les renseignements utiles pour l’identifier clairement.
IX. Les annexes
Les annexes constituent un niveau de lecture plus approfondi et contiennent les informations qui présentent un intérêt (sinon elles doivent être rejetées) mais telles que le texte principal peut être compris sans devoir s’y reporter. Si possible, les annexes seront reliées au texte par un appel.
On y trouve par exemple les données sources, les résultats complets d’analyse, des calculs intermédiaires, des rappels, des notes techniques, une liste de matériel, …
Raisonnablement, cette partie ne doit pas excéder 20 % de l’ensemble du rapport.
X. La mise en page : une touche finale à ne pas négliger
La transmission de l’information au lecteur est facilitée par une mise en page efficace. Ce travail concerne deux aspects : le document dans son ensemble (marges, polices) et la typographie du texte (échelle de la phrase ou du mot). En l’absence de règles exactes, le principe fondamental reste l’appel à la simplicité.
1. Conseils pour la typographie du texte
e) Les listes à puces, si elles ne contiennent pas de phrases complètes, doivent suivre les règles adoptées dans ce document : chaque élément commence par une minuscule et se termine par un point-virgule sauf le dernier qui se termine par un point.
f) L’utilisation des abréviations ne se fait qu’en cas de nécessité (exemple : nom d’une organisation). Si elle n’est pas connue du public, elle doit être explicitée à la première utilisation.
g) L’italique peut être utilisé, avec parcimonie, pour mettre en évidence dans le texte. On y recourt aussi pour les noms latins et en d’autres langues étrangères.
h) Un espace est laissé entre une valeur numérique et son unité.
2. Les figures, tables et illustrations
a) Les figures, tables et équations seront numérotées, en adoptant une seule numérotation pour l’ensemble du texte (il n’est pas utile de reprendre la numérotation à 1 en début de chapitre).
b) L’origine de toute illustration doit être précisée.
c) Il faut soigner la présentation des figures scannées : la lisibilité, la résolution, le contraste et la luminosité. Si une illustration n’est pas lisible, elle ne doit même pas figurer dans le document.
Ø Les figures et tables seront accompagnées d’une légende interprétable indépendamment du texte. Elle se place après une figure mais avant une table.
Ø Il faut veiller à l’uniformité du style dans les figures, tables et équations (mêmes polices).
Ø Dans la mesure du possible, on évite de décaler les figures et tables par rapport au texte. Sinon, il vaut mieux placer la figure juste avant le texte qui s’y rapporte.
3. Conseils et idées pour l’ensemble du document
A propos de la pagination
Elle se fait de l’introduction (et pas avant) jusqu’à la bibliographie. Pour les annexes, on utilise une pagination différente.
A propos des marges
Une disposition esthétique des marges peut se baser sur les règles suivantes :
- - 30 mm environ pour les marges latérales ;
- des marges supérieure et inférieure au moins égales à la plus grande des marges latérales ;
- la marge inférieure au moins égale à la marge supérieure.
A propos des paragraphes
La justification à gauche et à droite et l’utilisation d’un interligne supérieur entre les paragraphes donnent une impression plus structurée à l’ensemble. De plus, il vaut mieux éviter de commencer un paragraphe en bas de page.
A propos des titres
Les titres ne sont pas des phrases ; ils ne sont donc pas suivis d’une ponctuation. Pour leur numérotation, trois niveaux suffisent sous peine d’alourdir et de rendre inutile la numérotation. Des sauts de lignes sont toujours utiles pour faire ressortir les titres. Enfin, s’il y a lieu de souligner le titre, il n’est pas nécessaire de souligner aussi le numéro qui le précède.
A propos de la police
La police du corps de texte devrait rester dans une gamme de 10 à 12 points, avec un interligne de l’ordre de 120 % du corps.
Chapitre 2 : Améliorer la capacité d’expression
Prendre en compte la situation de communication
- produire un message écrit
– communiquer par oral
– produire un message visuel et audiovisuel
Le rôle d’un scientifique ou d’un chercheur ne s’arrête pas à la réalisation de la recherche, il doit la communiquer aux autres.
Le scientifique doit fournir un document écrit montrant ce qu’il a fait ? Pourquoi il l’a fait ? Comment il l’a fait ? Et quels enseignements il en a tiré ? Ainsi le scientifique ne doit-il pas seulement ‘faire’ la science, mais ‘ écrire la science’.
L’information scientifique doit circuler entre les membres de la communauté scientifique : L’outil est la langue.
La véritable communication scientifique de fin de recherche se présente sous plusieurs formes :
1. la communication orale dans un congrès, un séminaire ou une réunion interne,
2. l’article scientifique ou la revue générale
3. et enfin le mémoire, la thèse, le livre etc.. ».
A partir de cette définition, on peut déduire les deux formes que peut prendre une communication scientifique à savoir :
· la communication orale
· la communication écrite ou encore les écrits scientifiques.
1. La communication scientifique orale :
Cette communication s’établit généralement entre les scientifiques ayant des intérêts communs ou appartenant à la même discipline. Elle peut se présenter sous plusieurs formes :
1.1. Les conférences :
Avec le congrès national ou international, le séminaire, le symposium, le colloque ... Selon B. LINE (1992) « Les conférences peuvent donner une opportunité à la réalisation d’une nouvelle recherche ou à la discussion d’une recherche récente, mais les travaux tant qu’ils ne sont pas publiés ne peuvent pas acquérir le statut de référence ».
1.2. Les réunions :
Ce sont les réunions qui s’établissent entre scientifiques ou chercheurs du même laboratoire ou du même groupe de recherche ou encore entre des groupes de recherche ayant des intérêts communs.
1.3. D’autres types :
D’autres types de communication orale peuvent se présenter tel que les discussions entre chercheurs, les communications téléphoniques...
Il est intéressant de signaler que la plupart de ces formes de communication se transforment souvent en écrits scientifiques comme par exemple les rapports de conférences qui sont publiés sous forme d’actes de congrès dans des livres ou journaux scientifiques.
2. La communication scientifique écrite :
2.1. les écrits scientifiques :
La communication scientifique est basée sur l’écrit. En effet, même si on trouve des communications orales, l’écrit s’impose toujours dans la communication scientifique puisqu’il sert de preuve et c’est par son intermédiaire que le travail de recherche original est approuvé. La production des connaissances passe toujours par l’écrit. Toutefois, il est à signaler que l’écrit scientifique peut se présenter sous plusieurs formes et sur plusieurs supports avec des objectifs différents. C’est ainsi qu’on trouve le support papier (avec la revue, l’ouvrage, la thèse...) et le support électronique (dans ces dernières années plusieurs
Revues et communications scientifiques sont publiés sous forme électronique. De point de vue fonction ou objectif on trouve l’écrit scientifique primaire (qui publie les résultats originaux de la recherche et qui écrit par les chercheurs pour les chercheurs); l’écrit didactique (orienté vers les étudiants ou élèves) et enfin l’écrit scientifique de vulgarisation (orienté vers le grand public).
La communication scientifique et la recherche sont étroitement liées entre elles voire même complémentaires. Mais il ne suffit pas que le scientifique communique ses résultats de recherche aux autres chercheurs sous une forme ou une autre (communication orale dans un séminaire ou congrès par exemple), il doit publier ces résultats car "sans publication la science est morte".
Puisque la communication écrite prend une place de plus en plus importante dans la commurnauté scientifique, les chercheurs doivent publier leurs résultats ainsi que les méthodes de recherche car l'opération de publication est l'objectif même de la recherche scientifique.
LA REDACTION D’UN RAPPORT SCIENTIFIQUE
Ce document est une compilation de règles et de conseils applicables à la rédaction de documents techniques. L’étudiant y trouvera les règles essentielles pour le guider à travers sa rédaction ainsi que quelques idées permettant de mieux mettre ses travaux en valeur. Cependant, la question n’est pas traitée de façon exhaustive, afin de laisser libre cours à la créativité et au bon sens des rédacteurs …
XI. L’organisation du document
Le rapport écrit est le reflet du travail accompli. Dès lors, il doit être présenté avec le plus grand soin, notamment en veillant à une expression écrite et une orthographe correctes.
Les différentes parties d’un rapport peuvent être assemblées selon la séquence indiquée ci-dessous :
h) la page de titre (page de garde);
i) des remerciements (éventuellement) ;
j) un errata (éventuellement) ;
k) le résumé ;
l) le sommaire ou la table des matières ;
m) des listes diverses (éventuellement) ;
n) l’introduction ;
o) le corps du texte ;
p) l’interprétation ;
q) les conclusions ;
r) la bibliographie ;
s) des annexes (éventuellement).
a) La page de titre
La page de garde doit comporter au minimum les éléments nécessaires à l’identification du document suivants :
7. Titre
8. Auteurs
9. Encadrant(s) éventuel(s)
10. L’intitulé du type de mémoire
11. Niveau et intitulé de la formation
12. L’année universitaire en cours
Le titre doit refléter et annoncer le contenu du texte avec le maximum de précision et de concision. Les mots informatifs doivent être placés en début de titre ; c’est une position forte qui retient l’attention.
b) Les remerciements et l’errata
Les remerciements sont une dédicace aux personnes qui ont contribué au bon déroulement du travail. Bien que cette formule ne soit pas obligatoire, un mot de reconnaissance est toujours sympathique… L’errata est la liste des erreurs relevées après l’impression. Il vaudrait mieux ne pas devoir y recourir mais, en cas de besoin, le bon sens devrait guider sa présentation pour que le lecteur s’y retrouve clairement.
c) Le sommaire et la table des matières
Le sommaire est destiné à présenter le travail de façon synthétique pour que le lecteur ait une idée de l’articulation du texte. A notre sens, cette partie ne devrait pas excéder une page et les numéros de page ne doivent pas nécessairement y figurer. La table des matières, quant à elle, devrait permettre au lecteur de retrouver facilement un point précis de l’ouvrage. Les numéros de pages ont alors toute leur importance. Les titres des chapitres et paragraphes doivent donc être choisis de sorte qu’une simple lecture du sommaire ou de la table des matières évoque clairement l’articulation du texte. Le nombre de niveaux présentés dans un sommaire ou une table des matières sera fonction de l’importance du travail et du but recherché.
Pour un rapport d’une cinquantaine de pages, le niveau le plus bas référencé doit couvrir environ une demi à deux pages.
Ø Il peut être intéressant de combiner ces deux parties en présentant un sommaire au début du rapport et une table des matières à la fin, si l’ampleur du document le justifie.
d) Les autres listes
Cette rubrique traite de listes particulières (liste des figures, liste des tables, nomenclature) qui permettent au lecteur de s’y retrouver plus facilement dans un ouvrage volumineux.
La liste des figures ou des tables reprend :
· le numéro de l’élément ;
· son titre ;
· sa page d’apparition dans le texte.
Une nomenclature explicite les notations et symboles employés ainsi que leur signification.
Ø Le recours à une nomenclature est un bon moyen d’éviter l’emploi d’une même notation pour deux notions différentes. Idéale ment, les notations seront explicitées lors de leur première apparition dans le texte et reprises dans une nomenclature en début de document.
e) Le résumé, l’introduction et la conclusion
En tant que parties fondamentales du document, un soin tout particulier doit leur être apporté.
- Le résumé précise le but du travail et les moyens mis en œuvre pour le réaliser. Il présente les résultats principaux et les conclusions qui en sont tirées. Il est rédigé dans un style neutre, concis et précis.
- L’introduction pose le problème traité et justifie son importance. Elle annonce également la structure du document pour préparer le lecteur à « entrer » dans l’ouvrage.
- Les conclusions doivent résumer les principaux résultats du travail.
Ø Juste après le résumé, une petite liste de mots-clés est toujours intéressante.
Ø Les conclusions peuvent être prolongées par quelques perspectives.
f) Le corps du texte
Le texte doit faire référence aux éléments suivants :
· les figures ;
· les tables ;
· les ouvrages cités dans la bibliographie.
i) Au début des sections principales, quelques lignes à propos de l’objet et l’articulation de la section prépareront le lecteur.
j) Dans le texte, les divisions excessives sont à proscrire : évitez les paragraphes de
deux lignes.
k) Les phrases doivent être bien structurées. Si plusieurs idées forment une même
phrase, il est utile de la scinder.
l) La langue française étant très riche, l’emploi de synonymes évitera les répétitions excessives d’un même terme.
g) L’interprétation
Le traitement des données, l’interprétation, l’avis personnel de l’étudiant représentent une grande part du travail accompli et permet de juger l’investissement personnel de l’étudiant par rapport au sujet traité. Vu son importance, cette partie occupe une place à part entière dans le rapport, juste avant les conclusions (et non un bref paragraphe au sein-même des conclusions).
h) La bibliographie
Elle dresse une liste exhaustive des ouvrages utilisés (et seulement ceux-là). Comme le montre la Table 1, plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour présenter une bibliographie.
Table 1 – Présentations possibles d’une bibliographie.
Signalement dans le texte
Présentation (simplifiée) dans la bibliographie
(auteur, année)
Par ordre alphabétique des noms d’auteurs : auteur, titre, année
(1)
Par ordre d’apparition dans le texte : auteur, titre, année
[AUT 03] soit les 3 premières lettres du nom de l’auteur et les 2 derniers chiffres de l’année
[AUT 03] auteur, titre, année
L’essentiel est d’adopter une présentation homogène : pour chaque ouvrage, les informations doivent être présentées dans le même ordre, par exemple :
· pour un livre : nom de l’auteur, prénom (ou initiale), titre du livre, éditeur, année ;
· pour un article : nom de l’auteur, prénom (ou initiale), titre de l’article, in nom du journal, numéro de volume, pages concernées, année ;
· pour une thèse, un rapport : nom de l’auteur, prénom (ou initiale), titre du travail, université, année, nombre de pages, nombre de figures, nombre de tableaux, nombre de planches ;
· pour les autres documents : tous les renseignements utiles pour l’identifier clairement.
i) Les annexes
Les annexes constituent un niveau de lecture plus approfondi et contiennent les informations qui présentent un intérêt (sinon elles doivent être rejetées) mais telles que le texte principal peut être compris sans devoir s’y reporter. Si possible, les annexes seront reliées au texte par un appel.
On y trouve par exemple les données sources, les résultats complets d’analyse, des calculs intermédiaires, des rappels, des notes techniques, une liste de matériel, …
Raisonnablement, cette partie ne doit pas excéder 20 % de l’ensemble du rapport.
j) La mise en page : une touche finale à ne pas négliger
La transmission de l’information au lecteur est facilitée par une mise en page efficace. Ce travail concerne deux aspects : le document dans son ensemble (marges, polices) et la typographie du texte (échelle de la phrase ou du mot). En l’absence de règles exactes, le principe fondamental reste l’appel à la simplicité.
4. Conseils pour la typographie du texte
a) Les listes à puces, si elles ne contiennent pas de phrases complètes, doivent suivre les règles adoptées dans ce document : chaque élément commence par une minuscule et se termine par un point-virgule sauf le dernier qui se termine par un point.
b) L’utilisation des abréviations ne se fait qu’en cas de nécessité (exemple : nom d’une organisation). Si elle n’est pas connue du public, elle doit être explicitée à la première utilisation.
c) L’italique peut être utilisé, avec parcimonie, pour mettre en évidence dans le texte. On y recourt aussi pour les noms latins et en d’autres langues étrangères.
d) Un espace est laissé entre une valeur numérique et son unité.
5. Les figures, tables et illustrations
d) Les figures, tables et équations seront numérotées, en adoptant une seule numérotation pour l’ensemble du texte (il n’est pas utile de reprendre la numérotation à 1 en début de chapitre).
e) L’origine de toute illustration doit être précisée.
f) Il faut soigner la présentation des figures scannées : la lisibilité, la résolution, le contraste et la luminosité. Si une illustration n’est pas lisible, elle ne doit même pas figurer dans le document.
Ø Les figures et tables seront accompagnées d’une légende interprétable indépendamment du texte. Elle se place après une figure mais avant une table.
Ø Il faut veiller à l’uniformité du style dans les figures, tables et équations (mêmes polices).
Ø Dans la mesure du possible, on évite de décaler les figures et tables par rapport au texte. Sinon, il vaut mieux placer la figure juste avant le texte qui s’y rapporte.
6. Conseils et idées pour l’ensemble du document
A propos de la pagination
Elle se fait de l’introduction (et pas avant) jusqu’à la bibliographie. Pour les annexes, on utilise une pagination différente.
A propos des marges
Une disposition esthétique des marges peut se baser sur les règles suivantes :
- - 30 mm environ pour les marges latérales ;
- des marges supérieure et inférieure au moins égales à la plus grande des marges latérales ;
- la marge inférieure au moins égale à la marge supérieure.
A propos des paragraphes
La justification à gauche et à droite et l’utilisation d’un interligne supérieur entre les paragraphes donnent une impression plus structurée à l’ensemble. De plus, il vaut mieux éviter de commencer un paragraphe en bas de page.
A propos des titres
Les titres ne sont pas des phrases ; ils ne sont donc pas suivis d’une ponctuation. Pour leur numérotation, trois niveaux suffisent sous peine d’alourdir et de rendre inutile la numérotation. Des sauts de lignes sont toujours utiles pour faire ressortir les titres. Enfin, s’il y a lieu de souligner le titre, il n’est pas nécessaire de souligner aussi le numéro qui le précède.
- Chapitre III
Chapitre III
Chapitre 3: Améliorer la capacité de communication dans des situations d'interaction.
Analyser le processus de communication Interpersonnelle, Améliorer la capacité de communication en face a face, Améliorer la capacité de communication en groupe.
Que ce soit en petits groupes, pendant une réunion, face à un jury ou devant cent personnes lors d’un séminaire, chacun d’entre nous, dans sa vie étudiante ou professionnelle, doit un jour s’exprimer en public.
Il faut savoir réussir ses interventions orales en répondant aux questions suivantes :
· Comment maintenir en éveil l’auditoire.
· Que faire pour travailler sa voix
· Comment réagir face aux questions et objections.
Prendre ta parole est un acte de communication. Nous avons tous un désir de nous exprimer, de dire. Mais avons-nous le savoir-faire pour être entendu, pour être compris ?
Qu’est-ce que communiquer ? La communication est une « mise en commun » d'idées, d’informations.
Il existe deux niveaux de communication :
· le niveau du contenu ou des informations : le verbal ;
· Le niveau de la relation qui passe par le non-verbal.
Le second niveau influence fortement le sens donné aux informations et l'issue de l'échange. Les mêmes mots seront compris différemment selon le ton, la gestuelle de l'interlocuteur.
Vous avez certainement le souvenir d’une situation dans laquelle vous avez pu vous sentir heurté non pas par les mots de la phrase prononcée, mais par le ton. Vous aviez alors répondu : « vous Pouvez me dire les choses sur un autre ton... »
Fixer des objectifs d'amélioration
Les questions à se poser
Définissez un objectif d'amélioration en reprenant le questionnement propose dans la partie IV.
Quel est l'état présent ?
Que se passe-t-il aujourd'hui ? Faites une description.
Quel est l'état désiré ?
Que voulez-vous ? Que souhaitez-vous obtenir ? Comment saurez-vous que vous avez atteint cet objectif ? Que verrez-vous ? Qu'entendrez-vous ? Que ferez-vous ? Que ressentirez-vous ?
Critères
L'objectif est-il précis, formulé de manière affirmative ?
Cet objectif est-il réaliste ?
Cet objectif dépend-t-il de vous ?
Y a-t-il des inconvénients pour vous, pour votre entourage ?
Quand vous aurez atteint cet objectif, qu'est-ce que cela vous apportera de plus ? Quel est votre objectif ? En quoi est-ce important pour vous ?
Définir des moyens et des délais
Dans combien de temps ? A quelle date ?
De quoi avez-vous besoin pour atteindre cet objectif ? Comment allez-vous procéder ? Quelles actions allez-vous mettre en place ? Est-ce possible ?
Grille de définition des objectifs, des moyens et des délais
Situation
Objectif
But
Date
Moyens
Articulation
insuffisante
Articuler et prononcer chaque syllabe
Etre mieux compris
15 jours
Exercices
Entrainement
articulation
Exemple
Situation : articulation insuffisante, d’où une compréhension moindre pour l'auditoire et une fatigue pour tous.
Objectif et critères :
• articuler de façon que chaque mot soit audible
• objectif précis, réaliste, formulé de manière affirmative. Il dépend de vous et n'a pas d'inconvénient. S'il y en avait, ce serait la fatigue liée a l'attention nécessaire qui pourrait entraver la réussite. Or, quand cette technique sera suffisamment répétée, la « bonne » articulation deviendra un automatisme.
Comment saurai-je que j'ai atteint l'objectif ?
Date : dans 15 jours.
Moyens : comment ? En appliquant les exercices d'entrainement ; dans une première étape, tes exercices seront faits avec un crayon dans la bouche puis normalement.
But : quand chaque mot sera audible grâce a une bonne articulation, je ressentirai un grand plaisir car je serai compris de mes interlocuteurs. Or la compréhension et l’échange sont importants pour moi et me satisfont.
Percevoir les effets de l'objectif atteint accentue la motivation.
Augmenter la confiance en soi
Le manque de confiance en soi apparait lorsque le sujet
Croit qu’il n'a pas les capacités nécessaires
pour maitriser la situation.
L'esprit de la magie, Josiane de Saint-Paul.
Certaines réactions ou conclusions face a une situation entrainent une dévalorisation. Vous vous dites que La prise de parole face à un jury est difficile et que vous n'avez pas les capacités nécessaires.
Ou vous vous imaginez incapable de vous exprimer devant un public. Dans ces deux cas, vous créez en vous un sentiment d'impuissance. Ce sentiment génère une image de soi négative et inacceptable, il contribue a diminuer la confiance en soi.Comment augmenter la confiance en soi ?
La confiance en soi passe par l'acceptation de soi, de ses sentiments et de ses comportements.
S'accepter
S'accepter, c'est se traiter avec bienveillance, c'est avoir one bonne opinion de soi.
Je suis une personne respectable qui :
• peut ressentir de la joie, de la tristesse, de la colère, etc. Je m'accepte avec ces sentiments ;
• peut agir de manière efficace, ou inadéquate, etc. Je m'accepte avec ces comportements.
Comment être un ami pour soi ?
Etes-vous de ceux qui pensent que la perfection est nécessaire ? Etes-
vous de ceux qui se critiquent, qui se jugent constamment ? Observez plutôt ce que vous réussissez, ce qui est abouti, puis repérez le chemin utile a parcourir pour vous améliorer. Restez bienveillant a votre égard.Accepter ses sentiments
Si, avant la prise de parole, vous ressentez de l’insécurité, de la peur, ou tout autre sentiment, il est important d’accepter ces émotions qui surviennent comme étant des émotions qui vous appartiennent.
En effet, si vous reconnaissez ces sentiments comme étant vôtres, il vous sera davantage possible de les gérer.
Si, par exemple, vous niez le sentiment d’insécurité: le fait de nier l'émotion est un acte qui occupe votre esprit et absorbe votre énergie, Du coup, vous n’êtes plus efficace, vous manquez d'énergie pour retrouver la situation qui vous apporterait un sentiment de sécurité.
Accepter ses émotions, c’est accepter cette image de soi. Accepter ses émotions, c'est se dire...« je suis quelqu’un qui, quelquefois dans des situations très spécifiques, ressent on sentiment d’insécurité. Ce sentiment m'appartient
Ce sentiment est in inconfortable et a des effets bloquants sur mon comportement. Comment puis-je agir pour ressentir de la sécurité ?
Exercice pour accepter ses sentiments
· repérez un sentiment que vous n'aimez pas beaucoup ressentir;
· retrouvez une situation dans laquelle vous avez ressenti cette émotion ;
· prenez le temps de vous remémorer la situation, de voir, d'entendre
ce qui se déroulait autour de vous, de ressentir cette émotion ;
· tout en respirant lentement, imaginer que vous dirigez votre respiration là où se trouve le sentiment ;
· vous continuez de respirer et vous vous dites « je suis en train de ressentir telle émotion et j’accepte de ressentir cette émotion »
Accepter ses comportements
Accepter un comportement signifie :
· reconnaitre que ce comportement a existé ;
· avoir conscience que ce comportement est on acte à un moment donné. vous n’êtes pas identifié à ce comportement.
Les questions sont :
· Est ce que ce comportement est adéquat à la situation
· Est-ce qu'il permet d’atteindre le résultat souhaité
Si oui j’accepte ce comportement et je renouvellerai cette manière d’agir puisqu’elle semble efficace.
Sinon j'accepte ce comportement et je le reconnais inefficace. Je cherche alors autre attitude possible, plus appropriée à la situation. Je reconnais qu’i1 y a eu un comportement inadapté. Je peux maintenant réfléchir à d'autres possibilités.
Vous avez été filmé lors de votre dernière prise de parole. Vous pouvez tranquillement regarder la cassette vidéo.
Vous observez un comportement surprenant : tout en parlant, vous marchez constamment, votes avez l’air de faire les cent pas devant le tableau.
Dans un premier temps, vous acceptez : oui c’est bien ce que vous faisiez, et au même temps vous n'êtes pas ce comportement et vous gardez une bonne estime de vous. Vous notez seulement que cette marche incessante a des inconvénients : vous perdez le contact visuel avec votre auditoire, votre voix porte mois puisque vous baissez la tète en marchant, et votre public peut se lasser de ce mouvement incessant.
Ayez sur vous un regard bienveillant : acceptez ce comportement et vous pourrez ensuite imaginer quel comportement adopter pour plus d'efficacité tout en vous sentant à l’aise. Peut-être choisirez vous de rester plus stable et d’utiliser davantage la gestuelle.
Exercice pour accepter ses comportements
L’exercice consiste à reprendre la démarche évoquée dans l’exemple dessus :
· Observez le comportement et acceptez-le :
· retrouvez une situation dans laquelle vous avez montré un comportement inapproprié ;
· revoyez la scène comme sur un écran.
· observez combien ce comportement inapproprié ne dit rien de vous-même. Vous acceptez ce comportement et vous restez en contact avec votre estime de vous.
Trouvez un autre comportement plus satisfaisant :
· réfléchissez à un ou plusieurs comportements qui pourraient être plus efficaces dans cette situation ;
· renvoyez la scène sur l’écran avec ce nouveau comportement. Réajustez si nécessaire ;
· projetez-vous dans une semaine dans une situation similaire avec ce nouveau comportement.
· observez combien ce nouvel apprentissage est utile et satisfaisant pour vous.
Entendre les cadeaux
Sachez écouter les appréciations qui sont faites sur votre prise de parole. Sachez entendre les remarques positives. Prenez le temps de les apprécier, de les mémoriser, de les ancrer.
Voici le témoignage d'une formatrice sur le rejet des compliments :
« J'ai souvent observé chez la personne qui reçoit des commentaires élogieux une attention flottante et très vite un "oui, mais" suivi d'un flot de paroles pour énoncer tout ce qui ne va pas. Bien entendu, il y a des points à améliorer, mais prenez déjà le temps d'entendre ce que vous avez réussi, combien vous avez progressé.
Dans les formations que j'anime, je remarque régulièrement des comportements de fuite face a ces cadeaux. Cette situation de rejet des compliments est fréquente.
Ainsi une jeune femme évoque d'abord sa difficulté a s'exprimer en groupe. Elle se présente ensuite avec aisance et démontre des qualités d'expression. Je lui révèle alors ce que j'ai observé : "Vous vous êtes exprimée avec aisance, avec une grande fluidité verbale ; j'ai observé que vous ne lisiez pas votre texte, vous captiez sur votre document quelques mots, puis vous développiez, vous parliez tout en regardant les personnes du groupe. Votre diction était agréable et je comprenais bien les mots que vous articuliez." La stagiaire me regarde, et répond rapidement : "oui, mais..." Là, elle décrit avec force détails ce que, selon elle, elle fait mal. Mais pourquoi se fustige-t- elle ainsi ?
L'hypothèse est que la personne porte un jugement sur elle du type : "Je suis incapable de...", et en décrivant abondamment ce qu'elle a mal fait, elle confirme sans en avoir conscience, que vraiment, elle est "incapable de...En répondant si vite, elle n'a pas eu le temps d'accepter et d'intégrer les informations qui lui ont été données. Dans une situation de ce type, j’interromps la personne : "Avez-vous entendu ce qui a été dit ? Je vous propose de l'écouter et d'accepter."
11 s'agit pour elle de comprendre qu'elle a des ressources utiles dans la prise de parole : ces qualités sont appréciées par son auditoire. Ce sont des éléments qui seront une bonne base pour la con fiance en soi. »
Acceptez ces éloges, remplissez-vous de ces paroles, ressourcez-vous avec cette émotion positive. Ainsi vous réutiliserez aisément ces comportements efficaces.
En résumé :
• analysez votre intervention et fixez des objectifs d'amélioration ;
• vous pouvez acquérir de nouveaux comportements ;
• repérez vos [imitations et donnez-vous des permissions ;
• puisez de l'assurance dans vos expériences antérieures ;
• augmentez votre confiance en vous et acceptez vos sentiments, vos comportements ;
• acceptez les informations positives qui vous sont données en retour
- Chapitre IV
Chapitre IV
Chapitre 4: Développer l'autonomie, la capacité d'organisation et de communication dans le cadre d'une démarche de projet
Se situer dans une démarche de projet et de communication, Anticiper l'action, Mettre en œuvre un projet : Exposé d'un compte rendu d'un travail pratique (Devoir a domicile).
A. Apprentissage de la rédaction :
§ d’une demande d’emploi.
§ d’une lettre de motivation.
Une demande d'emploi doit être argumentée par tout ce qui peut apporter un plus (diplômes, titres, expériences etc.)
La motivation elle concerne le demandeur, il peut entre autre relater ses motivations pour l'obtention de l'emploi, par exemple la volonté de vouloir exercer tel ou tel métier.
Lettre de Motivation Conseils de rédaction
Qu'il s'agisse d'une réponse à une annonce ou d'une candidature spontanée, vous ne pourrez pas éviter l'exercice difficile et délicat de la lettre de motivation qui se doit d'accompagner systématiquement votre Curriculum Vitae. Personnelle, soignée, percutante et pertinente, voici quelques-uns des qualificatifs qui feront de votre lettre de motivation un atout majeur.
A quoi sert une lettre de motivation ?
Vous le savez, il ne suffit pas d'envoyer un CV (Curriculum Vitae) pour postuler à un emploi. Comme son nom l'indique, la lettre de motivation est votre première chance d'inciter le recruteur à vous rencontrer et/ou à prendre connaissance de votre CV, elle est, à ce titre, plus importante que le CV et ne peut se résumer à une simple lettre d'introduction où l'on se contente d'une présentation succincte de l'annonce du CV, et de signer.
La lettre de motivation n'est pas une simple lettre d'accompagnement. Preuve en est, la lettre n'est pas jointe au C.V. (c'est le C.V. qui est joint à la lettre).
Une lettre de motivation répond à une demande précise !
Une annonce particulière et se montrer originale. Elle doit exprimer clairement
Ø ce que vous savez faire,
Ø pourquoi vous postulez,
Ø L’intérêt de votre candidature pour l'entreprise.
Ø Elle doit venir personnaliser et compléter votre CV en quelques mots en faisant la synthèse de votre parcours professionnel et de vos motivations. Mais elle doit avant tout donner envie à son lecteur de vous proposer un entretien.
Ø Exemple d’une demande d’emploi
A [Ville], le 29/05/2022
OBJET: Demande d'emploiMonsieur,
J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir m'octroyer un emploi au sein de votre structure en qualité d’ingénieur en hydraulique.
Je vous fais connaître que je suis titulaire d’un diplôme d’ingénieur en hydraulique.
Désireux d'obtenir cet emploi qui me permettra de mettre en pratique et valoriser les connaissances acquise durant mon cursus universitaire, et en espérant avoir un accord favorable de votre part,veuillez agréer Monsieur le Directeur, l'expression de toutes mes considérations.
L'intéresséExemple de lettre de motivation (1)
Prénom NOM
Votre adresse complète
Tél :
Email :
Nom de l'entreprise
A l'attention de ...
Adresse complète
Mila, le Lundi 19 Mars 2018
OBJET: Demande d'emploi
Madame, Monsieur,
Je me permets de vous soumettre ma candidature pour le poste de ………. …….proposé par votre entreprise en date du ………...
Jeune diplômée d'un master 2 en …………………….du Centre Universitaire A. Boussouf de Mila, ce poste correspond donc à la fois à mes compétences, mes valeurs ainsi que mon projet professionnel. Ponctuelle, autonome et dynamique, je saurai m'investir pleinement dans les tâches que vous accepterez de me confier.
Je suis passionnée par les solutions qui favorisent le développement au niveau local et international, et qui rendent l'impact positif d'une entreprise sur la société ; je me suis alors reconnue et projetée dans votre activité.
Conscient qu'une lettre ne puisse suffire pour vous exposer mon parcours, je vous joins mon curriculum vitae. Par ailleurs je reste à votre entière disposition pour vous révéler mes motivations de vive voix lors d'un entretien à votre convenance.
Dans l'attente d'une réponse favorable de votre part, je vous prie d'agréer Madame, Monsieur, ma considération distinguée.
L’intéressé
Exemple de lettre de motivation (2)
A [Ville], le 29/05/2022
Objet : Candidature au poste d’ingénieur en génie civil
Monsieur,
[Le groupe …………………….. (ou l’entreprise ou la société)] Étant l'un des leaders nationaux de la construction, c'est avec beaucoup d'enthousiasme que je vous propose ma candidature pour rejoindre le site de MILA en tant qu’ingénieur en génie civil.
Diplômé d'une licence professionnelle génie civil et construction, je suis qualifié pour vous aider dans la rédaction de vos cahiers des charges et de vos appels d'offre, mais aussi de piloter et de superviser les travaux techniques sur le terrain.
Mon expérience de six ans au sein d'un bureau d'études de structure à Mila m'a permis d'acquérir des connaissances importantes en calcul de structure et je me suis familiarisé aux enjeux liés à la sécurité et à la sûreté des bâtiments publics.
Je suis une personne rigoureuse, ouverte d'esprit et je maîtrise les outils informatiques comme AutoCad et Civil 3D. Mon sens de l'initiative et du travail en équipe ont été toujours été apprécié par mes supérieurs hiérarchiques.
Vous remerciant de l'attention que vous porterez à ma candidature, je vous prie de recevoir, Monsieur, mes salutations distinguées.
L’intéressé
B. Discussions et débats sur les modèles ci-dessus et des devoirs faits à la maison.
C. Préparation aux entretiens d’embauches.
- Références bibliographiques
Références bibliographiques
Références:
1- Jean-Denis Commeignes 12 méthodes de communications ecrites et orale — 4eme édition, Michelle Fayet et Dunod 2013.
2- Denis Baril ; Sirey, Techniques de l'expression écrite et orale ; 2008.
3- Matthieu Dubost Améliorer son expression écrite et orale toutes les clés ; Edition Ellipses 2014.
4- Charline LICETTE savoir parler en public 6e édition.